Le président turc Recep Tayyib Erdogan a déclaré que le référendum au Kurdistan irakien représentait une calamité et une nouvelle menace pour la Turquie. « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette nouvelle menace », a-t-il dit.
À la Grande Assemblée nationale, il a déclaré que « cette nouvelle calamité près de nos frontières représente une réelle menace pour l’Irak, la Turquie et les pays de la région ».
« On ne doit pas défendre les Kurdes d’Erbil au prix de négliger les Arabes de Mossoul et les Turcs de Kirkouk », a-t-il indiqué.
« Les membres de l’UE sont les premiers États à nous avoir découragés dans la lutte contre le terrorisme. Nous sommes déçus par la négligence de l’UE envers les groupes terroristes. L’Europe est devenue un foyer sûr pour les terroristes qui conspirent contre le gouvernement turc », a ajouté Erdogan.
Il a estimé que la Turquie n’avait plus besoin de rallier l’Union européenne, car « c’est justement l’UE qui doit accueillir notre candidature si elle veut le progrès économique et culturel… Si c’est ce qui arrive, nous œuvrerons pour l’avenir de l’Europe. Sinon, ça nous est égal ».
« Grâce aux progrès de la Turquie dans le domaine de l’industrie de défense et des nouvelles technologies, les groupes terroristes sont inactifs à l’intérieur du pays », a-t-il estimé.