Le Conseil de défense a validé mercredi la mise en place d’un centre national de contre-terrorisme chargé de piloter l’ensemble des services de renseignement, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui s’était engagé à créer une « task force anti-Daech ».
Cette structure, qui sera placée sous l’autorité directe du chef de l’État, comptera dans un premier temps une vingtaine de personnes — des représentants des différents services et des analystes — et fonctionnera 24 h sur 24, a annoncé l’Élysée lors d’un briefing.
Cette task force sera intégrée au sein de l’actuelle Coordination nationale du renseignement (CNR) et sera dirigée par Pierre de Bousquet de Florian, président de Civipol, société de conseil et de services liée au ministère de l’Intérieur, et ancien numéro un de la DST.
Il s’agit « d’accroître l’efficacité de la protection contre la menace terroriste forte et durable à laquelle la France est confrontée, en assurant une coordination plus forte et un pilotage renforcé des services engagés », souligne l’Élysée.
Après les attentats de 2015 à Paris qui ont fait 130 morts, l’efficacité des services de renseignement français a été gravement remise en cause. En l’espace de deux ans et demi, plus de 230 personnes ont été victimes du terrorisme.
Avec Reuters