L’étau militaire des États-Unis se resserre sur la Chine. Un navire de guerre américain a effectué une patrouille à 12 miles des îles de la discorde, dans l'archipel des Spratleys.
Selon la BBC citée par Mehr News, depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, c’est la première fois qu’un navire de guerre américain, le destroyer USS Dewey, brise la ligne rouge de Pékin, en patrouillant à 12 miles de l’archipel artificiel des Spratleys en mer de Chine méridionale.
Washington a déclaré mercredi 24 mai qu’il se réservait le droit de la liberté de navigation.
Une telle démarche s’était produite à plusieurs reprises à l’époque de la présidence de Barack Obama. Trump cherche à faire pression sur la Chine pour qu’elle collabore à l’arrêt du programme balistique et nucléaire de Pyongyang.
Les États-Unis cherchent à défier la souveraineté de Pékin sur 90% de la mer de Chine méridionale dont la Cour permanente d’arbitrage de La Haye n’a pas reconnu le « droit historique » en 2016.
Les Américains ne tirent aucun profit de cette partie du globe terrestre. Pourtant, ils procèdent de façon à attiser les dissensions entre la Chine, le Vietnam et les Philippines qui ont les mêmes revendications sur la mer de Chine méridionale.
De son côté, la Chine estime que les démonstrations de force sporadiques des États-Unis dans son territoire sont des actes provocateurs destinés à endiguer la progression du pouvoir de Pékin.