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France: Manuel Valls, candidat de la majorité présidentielle ? (vidéo)

Manuel Valls a déclaré, le 9 mai 2017, sur RTL que l'avenir des lignes politiques dites "classiques" était entre les mains du président élu. ©RTL

En France, l’ancien Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé, ce mardi 9 mai, son souhait de devenir candidat aux élections législatives sous la bannière de « La République en marche ».

Selon l’agence France Presse, Manuel Valls a déclaré sur RTL que l’avenir des lignes politiques dites « classiques » était entre les mains du président élu. L’ancien Premier ministre PS a même annoncé qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle » aux élections législatives de juin, souhaitant s’inscrire dans le mouvement du président élu Emmanuel Macron.

 « Comme j’invite d’ailleurs tous les députés sortants, les progressistes, ceux qui ont appelé à voter Emmanuel Macron avant le premier tour, ceux qui souhaitaient sa victoire, moi, je serai candidat de la majorité présidentielle, et souhaite m’inscrire dans ce mouvement qui est le sien, La République en marche. »

L’ancien premier ministre qui s’est voulu « un républicain », « un homme de gauche », a précisé qu’il n’allait pas renier trente ans de vie politique.

Manuel Valls a surtout affirmé qu’il n’était pas « en embuscade » et qu’il souhaitait « la réussite d’Emmanuel Macron ». Il a par ailleurs estimé que « ce Parti socialiste est mort », qu’« il est derrière nous » et qu’il « doit se dépasser ». Il a souhaité que le parti soit « beaucoup plus clair"  vis-à-vis du président élu Emmanuel Macron.

Mais l’ancien Premier ministre PS n’a pas dû beaucoup attendre pour apprendre que "la procédure est la même pour tout le monde", pour intégrer le gouvernement.

Le porte-parole d’En marche !, Benjamin Griveaux, le mardi 9 mai 2017. (Capture d’écran de la vidéo diffusée par le jsl.com)

Le porte-parole d’En marche !, Benjamin Griveaux, a précisé sur Europe 1 que l’ancien Premier ministre n’avait pas été investi par la commission nationale d’investiture. "Ou alors sa candidature m’a échappé. La bannière sur laquelle les candidats aux législatives iront, s’appelle La République en marche. [...] La procédure est la même pour tout le monde, il lui reste 24 heures", a-t-il ajouté.

Les candidats de La République en marche doivent être investis pour les législatives avant jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions, précise l’AFP.

Et si l’ancien Premier ministre PS s’est montré si enthousiaste d’adhérer à la majorité républicaine, l’homme qui l’avait remplacé lorsqu’il démissionnait afin de pouvoir se porter candidat à la présidence, ne partage pas cet enthousiasme.

Le Premier ministre PS Bernard Cazeneuve, lors d’un déplacement à Cherbourg, le lundi 8 mai 2017. ©Le Point

Selon le journal français Le Figaro, le Premier ministre PS Bernard Cazeneuve a exclu "totalement" de participer au prochain gouvernement du président élu Emmanuel Macron et précisé qu’il indiquerait "le moment venu" son implication dans la campagne des législatives, lors d’un déplacement à Cherbourg.

En marge d’un déplacement à Cherbourg, où il a rendu hommage aux victimes de l’attentat de Karachi survenu le 8 mai 2002, qui avait fait 15 morts dont 11 employés français de DCNS, parmi lesquels neuf Cherbourgeois, Bernard Cazeneuve s’est vu face aux questions des journalistes.

À un journaliste qui l’a interrogé sur son rôle éventuel à venir dans la campagne des législatives, l’ancien député-maire PS de Cherbourg a expliqué lundi qu’il répondrait "le moment venu" à cette question.

Pour justifier sa non-participation au prochain gouvernement, M. Cazeneuve a déclaré : "Le président de la République (...) veut procéder à un renouvellement. Je comprends très bien et je trouve ça légitime."

" S’il y a des choses utiles à dire pour le pays je les dirai ", a-t-il aussi souligné, après avoir assuré qu’il allait "se consacrer à l’écriture, à la vie associative à Cherbourg". Mais " je n’ai pas l’intention, comme cela est trop souvent le cas dans la vie politique, d’envahir tout l’espace de ma petite personne ", a-t-il ajouté.

Alors que les pronostics sur la composition du nouveau gouvernement français envahissent la sphère politico-médiatique de ce pays, certains hommes politiques prévoient d’ores et déjà une étape difficile.

Interrogé sur France 2, l’ancien président Nicolas Sarkozy, a félicité, lundi, Emmanuel Macron pour "cette belle élection" et a dit souhaiter "du fond du cœur le meilleur pour la France", même si pour le nouveau président, "le plus difficile commence".

Avec les médias

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SOURCE: FRENCH PRESS TV