Le Sénat américain a confirmé le jeudi 23 mars le candidat du président Donald Trump, David Friedman, comme ambassadeur américain en Israël.
Friedman a obtenu 52 voix pour et 46 contre, chaque camp rassemblant presque intégralement les sénateurs des deux partis. Seuls deux démocrates, les sénateurs Robert Menendez et Joe Manchin, se sont joints aux républicains pour appuyer Friedman.
Friedman, qui n’a aucune expérience diplomatique, est un ami de longue date de Trump, ayant travaillé pour l’ancien homme d’affaires de New York en tant qu’avocat spécialisé dans le droit de la faillite.
Friedman veut déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv dans la ville occupée de Qods. Le transfert de l’ambassade américaine est fortement critiqué par de nombreux alliés des États-Unis, car cela entrave toute possibilité d’une solution à deux États.
Le choix de Friedman par Trump reflète son changement de politique envers Israël après des années de frictions entre Obama et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Contrairement à Obama, Trump s’est montré dubitatif quant à l’engagement des États-Unis en faveur d’une solution à deux États, longtemps un fondement de la politique moyen-orientale de Washington. Il a également soutenu le transfert de l’ambassade à Qods.
En réaction au choix du Sénat américain, Netanyahu, dans un tweet, s’est dit satisfait du choix, en disant que Friedman était un ami proche d’Israël.
Après que Friedman a été approuvé par la commission des affaires étrangères du Sénat, le sénateur républicain Bob Corker, qui est le président de ladite commission, l’a loué comme un défenseur passionné des liens solides entre les États-Unis et Israël.
Cependant, les sénateurs démocrates critiquent le choix de Trump, en disant que les positions de Friedman pourraient s’aggraver les tensions dans une région déjà instable.
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