Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault a rencontré hier jeudi 16 février 2017 à Bonn en Allemagne, son homologue américain, Rex Tillerson. À l’issue de cette entrevue, Jean-Marc Ayrault a estimé que le positionnement des États-Unis sur le conflit israélo-palestinien était confus et très préoccupant.
« J’ai rappelé pour la France, il n’y a aucune autre option que la formation de deux États. L’autre option, évoquée par Tillerson n’était pas juste », a-t-il précisé.
En ce qui concerne le Plan global d’action commun, conclu entre l’Iran et le groupe 5+1, Jean-Marc Ayrault a déclaré que le gouvernement de Trump avait l’intention de le réviser.
« Des divergences explicites divisent Paris et Washington sur l’accord nucléaire iranien », a-t-il fait savoir.
Le secrétaire d'État américain a déclaré, toutefois, qu’il n’avait pas l’intention d’abroger le Plan global d’action commun.
Au cours d'une rencontre mercredi soir le 15 février à Washington avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président américain, Donald Trump a prétendu que la Palestine et Israël avaient eu une occasion pour s’entendre.
« Il faudrait que les deux parties renoncent à leurs revendications », a-t-il indiqué.
L’Autorité autonome palestinienne a fait part le mercredi 15 février de sa disponibilité pour s'engager dans une interaction constructive avec l’administration Trump.
L’Autorité autonome palestinienne a appelé dans un communiqué Netanyahu à se soumettre à la volonté de la communauté internationale réclamant l’arrêt de l’implantation de nouvelles colonies dans les territoires occupés de la Palestine.
Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome de la Palestine a réitéré son engagement pour la création de deux États, tout en insistant sur la création d’un État palestinien ayant comme capitale la noble Qods.