Alors qu'en France et dans d'autres pays européens, les officiels et les médias ne cessent de pointer du doigt " les massacreurs russes et iraniens des civils d'Alep", les chiffres et les images parlent d'eux-mêmes.
On se rappelle fort bien, les estimations onusiennes qui évoquaient il y a encore quelques jours " la présence de 450.000 civils" dans l'ancienne capitale économique de la Syrie! Depuis l'arrêt des combats dans l'est d'Alep, l'Onu a revu étrangement à la baisse, ce chiffre qui ne serait tout au plus que de "40.000 personnes" et encore ! mais qui sont ces "civils syriens" sur le sort de qui l'Occident, ses alliés arabes et l'ONU versent des larmes de crocodiles?
Les cars verts des forces gouvernementales ont transporté quelque 8000 terroristes et membres de leur famille . Certaines sources affirment avoir détecté parmi eux des " gros bonnets" des milices terroristes proches de la Turquie. Une fois cette première phase de l'évacuation achevée, les choses ont soudain pris une autre tournure : vendredi, le processus de l'évacuation a été stoppé net, les miliciens d'Al Nosra ayant refusé tout un coup de remplir leurs engagements et de libérer, ainsi qu'ils avaient promis les prisonniers de guerre. Parmi ces prisonniers figurent aussi des habitants de Foua et de Kfariya, deux cités chiites dont ne parlent jamais les médias occidentaux.
Ces dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui survivent, encerclés depuis plus de deux dans ces deux villes et qui subissent les attaques aux missiles et aux mortiers ou encore à la voiture piégée des takfiristes tous les jours. Les terroristes viennent d'ailleurs de mettre le feu aux cars verts censés transporter les blessés, les malades, les vieillards de Foua et de Kfariya. Mais ce n'est pas tout. Les "rebelles" que qualifient les médias occidentaux de "civils martyrisés par Russes et Iraniens" portaient aussi dans leurs valises des armes lourdes et semi-lourdes, quand l'armée a décidé de suspendre l'évacuation.
Personne ne doute du fait que "les rebelles" évacués pour la plupart à Idlib et dans sa banlieue comptent se réorganiser et les sources proches de Fatah al-Cham, la principale coalition des terroristes l'a même reconnu. La restructuration des terroristes devrait d'ailleurs se faire sous la supervision des officiers turcs. D'ailleurs on n'écarte pas la présence des officiers turcs à bord des cars verts qui ont déjà quitté Alep-Est.
C'est dans ces circonstances que les sources médiatiques poussent des cris d’orfraie et parlent de "massacres". Mais ce n'est pas qu'en Europe que les médias tentent de défigurer la réalité. De l'autre côté de l'Atlantique ces mêmes médias en font de même. Le directeur de Veterans Today d'Atlanta, Jim W. Dean, revient d'ailleurs sur cette grande opération de manipulation et en évoque les ressorts. Pour lui, les États-Unis cherchent à ternir la victoire fulgurante à Alep, deuxième plus grande ville syrienne, dont les quartiers orientaux étaient occupés depuis 2012 par les terroristes que soutiennent les Occidentaux.
Interviewé par Press TV, cet analyste insiste sur le fait que la Turquie et la coalition internationale dirigée par Washington, tentent de faire sortir les groupes terroristes d’Alep et puis de présenter l’armée syrienne comme étant responsable des crimes commis dans cette ville, et ce, par une propagande médiatique mensongère.
" Les terroristes en Syrie n’ont pas un centre de commandement et de contrôle cohérent et uni. Il s’agit des groupes issus de différentes organisations terroristes qui s’entre-déchirent et qui ne respectent aucun accord », a-t-il souligné.
"Après le nettoyage de la ville d’Alep de la présence des terroristes, le gouvernement syrien saura reprendre les négociations de paix, mais il ne permettra pas bien sûr aux terroristes de reprendre les choses en main", a-t-il martelé.
Dans une tentative pour sauver les terroristes et sous-évaluer la victoire d’Alep, Washington et ses alliés proches des terroristes, ont fait recours à la guerre médiatique pour alimenter la fiction que l’armée syrienne est responsable des massacres en Syrie.
Pour le directeur de Veterans Today d'Atlanta, Jim W. Dean, l’impératif est donc, de renforcer les coopérations pour gagner aussi une guerre médiatique qui propage des mensonges et qui dénigre les succès anti-terroristes.