L'ambassade de France à Athènes a été la cible d’une attaque, jeudi 10 novembre. Deux personnes à moto ont lancé une grenade devant la porte de l’ambassade située sur une grande avenue athénienne en face du Parlement grec en blessant un policier.
Une source policière grecque a informé l’AFP que la brigade antiterroriste s'était saisie du dossier et qu’une enquête allait être lancée sur cette attaque survenue vers 5h du matin, heure locale.
La piste privilégiée par la police est celle d’un mouvement extrémiste et anarchiste local qui commet apparemment régulièrement ce genre d'acte contre des cibles diplomatiques, économiques et politiques.
Le policier qui se trouvait devant la porte principale de l'ambassade, a été très légèrement blessé aux jambes. Il a néanmoins été transféré à l’hôpital pour subir des soins, rapporte la source.
La police athénienne a bouclé tout le quartier où se trouve l'ambassade. Notons que les représentations françaises en Grèce sont de temps à autre ciblées par des attaques de groupes extrémistes anarchistes.
Ce groupuscule avait annoncé en octobre une série d'actes en vue de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais purgeant depuis 1987 une peine de prison à vie en France pour terrorisme.
Les enquêteurs n'excluent donc pas pour l’attaque de ce matin, un lien avec la montée de l'extrême droite en France. Les « félicitations » adressées hier par Marine Le Pen à Donald Trump pourraient donc en être la cause.
Avec AFP