À peine une semaine après l’encerclement par l’armée syrienne de Khan al-Cheikh dans le Rif sud-ouest de Damas, les terroristes présents dans cette région ont entamé le dialogue avec le gouvernement sur l’évacuation de la ville.
Selon Fars News, l’accord sur l’évacuation du Rif sud-ouest de Damas par les hommes armés reste incomplet. Le retard de l’application de l’accord est dû aux différends existant parmi les groupes terroristes concernant l’endroit où ils devraient se rendre après l’évacuation du Rif occidental de Damas.
Le commandant de l’opération militaire du Rif sud de Damas a rencontré ces derniers jours des représentants de certains groupes armés pour examiner les mécanismes de l’entrée en vigueur de l’accord concernant l’évacuation des régions de Khan al-Cheikh, Zakiya, al-Tayeba, al-Hosseinya, etc.
Les terroristes déployés dans la province d’Idleb, avec à leur tête le Front al-Nosra (Fatah al-Cham), refusent d’accueillir les terroristes déployés jusqu’ici à Khan al-Cheikh et à ses alentours. Et le gouvernement s’oppose à leur transfert vers Deraa ou Quneitra, au sud de la Syrie.
Le Front al-Nosra accuse cette tranche de terroristes de l’avoir trahi. Le Front leur reproche aussi l’entrée en exécution de l’accord de réconciliation à Daraya et l’évacuation des terroristes de cette région.
Cela intervient alors que les terroristes de Khan al-Cheikh exigent d'être transférés vers la banlieue de Daraya et de Quneitra, d’autant plus que certaines figures takfiristes à Khan al-Cheikh agissent via la chambre d’opération « Mok », basée en Jordanie, et ce, par le biais d’Israël.
Pour rappel, Khan al-Cheikh est la plus grande base des terroristes dans la banlieue sud-ouest de Damas et son siège par le gouvernement a élargi la ceinture sécuritaire aux alentours de la capitale.