Le président français dit avoir été informé, en 2013, de l’utilisation par Daech d’armes chimiques en Syrie.
« Le gouvernement français était, en 2013, au courant de l’utilisation par Daech des armes chimiques en Syrie », a déclaré François Hollande.
Et d’ajouter : « Pour pouvoir régler la crise en Syrie, il faut qu’il existe une volonté commune pour entreprendre le chemin du dialogue ».
Quant à l’intervention militaire turque en Syrie, Hollande a déclaré pouvoir comprendre cette décision d’Ankara, compte tenu des attentats terroristes perpétrés par Daech sur son territoire.
« La Turquie elle-même a voulu pénétrer sur le territoire syrien pour lutter contre Daech et nous pouvons comprendre cette attitude compte tenu de ce qu'a été le crime terroriste commis par Daech en Turquie », a déclaré le chef de l'État français. « Mais en même temps, nous devons faire en sorte qu'il y ait à travers cette action une volonté commune d'aller vers la négociation », a-t-il enchaîné devant la presse à l'issue d'une rencontre avec des dirigeants sociaux-démocrates européens à la Celle-Saint-Cloud, une ville française située près de Paris.