Une compagnie ferroviaire allemande va mettre en place des wagons exclusivement féminins pour lutter contre le harcèlement sexuel. Ce n'est pourtant pas une idée originale. Voici un tour d'horizon.
L'initiative suscite la polémique outre-Rhin. Afin de lutter contre le harcèlement sexuel, la compagnie ferroviaire allemande Die Mitteldeutsche Regiobahn (MRB) a décidé de réserver certains wagons aux femmes, dans les trains effectuant la liaison Leipzig-Chemnitz, à l'est du pays.
Ces compartiments seront situés à l'arrière du train et à proximité du personnel de bord, qui pourra ainsi intervenir rapidement en cas d'incident, a précisé la compagnie. Les garçons y seront admis jusqu'à l'âge de dix ans.
De son côté, la compagnie MRB invoque un impératif de sécurité et récuse tout lien entre cette mesure et les événements de Cologne. Pendant la nuit du réveillon, une vague d'agression sexuelles a frappé cette ville allemande et d'autres grandes municipalités. Ces agressions, attribuées à tort aux réfugiés syriens, ont relancé le débat sur la lutte contre les violences sexuelles.
En France, le gouvernement a dévoilé en juillet un plan de lutte contre le harcèlement dans les transports en commun: une série de douze mesures concrètes, mais qui ne comprend pas la séparation physique des hommes et femmes dans les transports.
A Londres, malgré les réactions hostiles, la ministre des Transports a également proposé de réfléchir à des wagons séparés entre passagers et passagères, comme c'était déjà le cas en 1977.
Pour éviter les attouchements non consentis, les compagnies ferroviaires japonaises ont créé au cas par cas (ligne, stations), des wagons réservés aux femmes, le plus souvent limités aux heures de pointe.
Ces pays n'ont pourtant rien inventé. L'idée n'est ni originale, ni neuve. Le système existent déjà dans d'autres pays - l'Iran, l'Inde, la Malaisie, Israël, mais aussi fut un temps, la Grande Bretagne.
Pour avoir plus de détails, cliquez sur les liens suivants : lexpress.fr et dozodomo