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Les déclarations d’Ortagus sont un «coup de pub» pour tromper le peuple (Iran)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Esmaïl Baghaï, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères (Archives)

L'Iran affirme que les dernières déclarations de Morgan Ortagus, conseillère de la mission américaine auprès des Nations Unies, concernant la poursuite de la diplomatie et des négociations avec Téhéran, étaient un « coup de publicité » destiné à tromper le peuple.

« Les propos de la représentante américaine concernant la diplomatie et les négociations ne sont qu'un coup de publicité destiné à tromper le peuple », a déclaré mercredi à l'agence IRNA le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

« Contrairement à l’Iran, qui a toujours adhéré à une diplomatie significative, les États-Unis ont montré qu’ils n’avaient ni bonne volonté ni sérieux », a-t-il ajouté.

S'exprimant mardi lors d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU, Mme Ortagus a prétendu que Washington restait ouvert à des négociations formelles : « Nous tenons à faire savoir au monde entier que les États-Unis restent disposés à des pourparlers officiels avec l'Iran, mais seulement si Téhéran est prêt à un dialogue direct et constructif. Direct et constructif. »

« Avant toute chose, a-t-elle ajouté, il ne peut y avoir d’enrichissement d’uranium à l’intérieur de l’Iran, et cela reste notre principe ».

Baghaï a rejeté les propos de la représentante américaine, les qualifiant d'exigences excessives non reconnues ni par le droit international ni par le régime de non-prolifération. « Il ne s'agit ni d'une proposition ni d'un acte diplomatique. »

« La République islamique d’Iran est membre du Traité de non-prolifération et son droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, y compris l’enrichissement, est un droit indéniable », a réitéré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Le haut diplomate a souligné que les États-Unis devaient être tenus responsables de leur violation flagrante du droit et de leur agression contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran.

Plus d'une semaine après qu'Israël a lancé une guerre non provoquée contre l'Iran le 13 juin, les États-Unis sont également entrés en guerre et ont bombardé trois installations nucléaires iraniennes à Fordow, Natanz et Ispahan, en violation flagrante du droit international et du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Baghaï a déclaré que l'Iran était en pourparlers avec les États-Unis lorsque le régime israélien a attaqué le territoire iranien et sa population, ajoutant que la rhétorique de l'envoyée américaine n'était rien d'autre qu'une tentative de déformer la réalité.

 

Baghaï a ajouté que la réunion du Conseil de sécurité de mardi n'était qu'une « simple manœuvre politique » des parties européennes au PGAC — le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne — pour insister sur le maintien en vigueur de la résolution 2231, dont la durée de vie légale a déjà expiré.

S’exprimant sur le statut juridique de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, Baghaï a déclaré que toutes ses dispositions avaient expiré le 18 octobre 2025, conformément à sa propre clause de résiliation.

Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le trio européen a également cherché à légitimer ses actions illégales en rétablissant les résolutions révoquées, a expliqué le porte-parole iranien.

Le 28 août, le trio européen a invoqué le mécanisme de « rétablissement automatique » des sanctions de l'ONU, compliquant davantage la diplomatie visant à résoudre les tensions.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV