L’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes et concertées pour mettre fin au génocide en cours perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Amir Saïd Iravani a tenu ces propos mardi 9 décembre lors de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU marquant le 10e anniversaire de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide.
Le diplomate iranien a souligné que le silence ne saurait effacer ni le crime ni les souffrances de ses victimes, ajoutant que la lutte contre le génocide n’est pas une option, mais un devoir juridique et moral.
« Nous réaffirmons notre engagement le plus ferme à combattre et à prévenir le crime de génocide », a-t-il déclaré, soulignant que le monde devait agir « de manière décisive, collective et immédiate » pour mettre fin aux atrocités et préserver la dignité des personnes touchées.
M. Iravani a souligné que la République islamique d'Iran, en tant que co-auteur de la résolution instituant la journée internationale, a rendu hommage à toutes les victimes dont les souffrances « contraignent la communauté internationale à agir avec une fermeté et une clarté morales ».
Il a réaffirmé que la prévention du génocide est une obligation contraignante ancrée dans le droit international et une responsabilité partagée par toutes les nations.
« Il est de notre responsabilité collective de prévenir et de punir les auteurs de génocide, où que ce soit et à chaque fois que la menace de génocide se manifeste », a-t-il déclaré.
Le régime sioniste a déclenché sa guerre génocidaire à Gaza en octobre 2023, à la suite d'une opération de résistance historique contre la Palestine occupée, menée en réponse à des décennies d'occupation et d'agression israéliennes.
La guerre génocidaire israélienne a jusqu'à présent coûté la vie à environ 70 400 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Parmi les victimes figurent des centaines de personnes tuées lors des violations quotidiennes du cessez-le-feu perpétrées par Israël depuis le 10 octobre dernier, date à laquelle Tel-Aviv a prétendument conclu un accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hamas à Gaza.