La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a vivement critiqué les institutions internationales pour leur incapacité à demander des comptes à Israël, tout en saluant le boycott croissant du Concours Eurovision de la chanson en Europe comme un signe d'évolution des consciences.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Mme Albanese a affirmé que l'absence de sanctions ou de suspensions à l’encontre d'Israël a permis la « normalisation » du génocide à Gaza.
Ses propos mettent en lumière une tendance persistante dans les sphères politiques, sportives et culturelles où Israël continue de bénéficier d’une pleine adhésion et participation active, une attitude que les critiques interprètent comme une approbation tacite de ses crimes de guerre.
Elle a qualifié la montée des réactions négatives contre la participation d'Israël à l'Eurovision comme un signe de rupture avec le cycle de normalisation. Elle a salué le retrait de plusieurs pays européens de l’événement, ce qu’elle a considéré comme le début d'une véritable responsabilisation.
Xavier Dupret, analyste politique belge, s'exprime sur le sujet.