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L'Iran a infligé des coups durs aux sites stratégiques d’Israël lors de la guerre des 12 jours (CGRI)

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Le porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Mohammad Naïni. ©IRNA

Le porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l'Iran avait infligé des coups décisifs aux sites stratégiques du régime israélien lors de la guerre des douze jours à la mi-juin ; il a en particulier mentionné deux frappes de missiles sur la raffinerie de pétrole de Haïfa et un raid contre une installation du Mossad.

S'exprimant lors d'une cérémonie tenue dimanche 7 décembre, le général de brigade Ali Mohammad Naïni a précisé que l'Iran avait frappé à deux reprises la plus grande raffinerie de pétrole d'Israël, située dans la ville occupée de Haïfa, ainsi qu’une installation des services d’espionnage du régime sioniste, Mossad.

Il a ajouté qu'Israël avait déclenché sa guerre contre l'Iran à la suite d’une erreur de calcul, estimant que le pays était affaibli et incapable de riposter aux attaques contre ses centres nucléaires et balistiques et à l'assassinat de ses commandants.

Le 13 juin, Israël a lancé une guerre non provoquée contre l'Iran, assassinant de nombreux hauts gradés militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.

Plus d'une semaine plus tard, les États-Unis entraient également en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international et du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Le 24 juin, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, l'Iran parvient à stopper l'offensive illégale.

Interrogé sur le fait que l'Iran n'ait pas sollicité l'aide de la Chine et de la Russie pendant la guerre des douze jours, le général Naïni a indiqué : « Les interventions militaires et les conflits armés se fondent sur des traités militaires ; nous n'avions pas de pacte militaire avec la Chine et la Russie et n'avons donc formulé aucune demande.»

Le porte-parole du CGRI a indiqué que l'Iran n'avait reçu aucun soutien militaire durant l’agression israélo-américaine, à l’exception d’une aide politique et de renseignement de la part de la Chine et de la Russie.

Il a noté que l'Iran avait tiré 14 missiles sur la base aérienne d'al-Udeid au Qatar, la base américaine la plus importante de la région, dont six avaient atteint leur cible. Il a ajouté que les Américains, comme ils l'ont eux-mêmes affirmé, avaient dépensé 111 millions de dollars pour intercepter des missiles iraniens.

Le général Naïni a réitérée l'opposition de l'Iran à tout acte d'agression contre quelque pays que ce soit, déclarant : « Nous n'avons pas cherché la guerre et nous ne l'avons pas déclenchée […] mais si une guerre éclate, des mesures doivent être prises pour empêcher qu'elle ne se prolonge. »

« Nous avons vaincu l’ennemi pendant la guerre, et depuis lors, les forces armées ont renforcé leur préparation et leur capacité de dissuasion défensive afin de pouvoir faire face à toute nouvelle guerre éventuelle », a-t-il souligné.

Le porte-parole du CGRI a également évoqué la guerre de l'information menée par l'ennemi, mettant l’accent sur les avantages dont dispose l’Iran en matière de frappes de missiles et de cyberespace.

« Nous avons contré entre 400 et 500 cyberattaques et mené nous-mêmes des cyberopérations », a-t-il affirmé, précisant que beaucoup d’entre elles demeurent classifiées.

Au début du conflit, le régime israélien a lancé de multiples cyberattaques coordonnées visant le réseau bancaire iranien et la télévision d'État.

En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés, notamment Beer-Sheva, la capitale numérique du régime, considérée comme le bastion de son industrie cybernétique et un centre névralgique de son dispositif de cyberguerre mondial.

Dimanche également, le commandant en chef du CGRI, le général de division Mohammad Pakpour, a qualifié d’« erreur de calcul » par Israël et les États-Unis, de croire que l’assassinat de hauts commandants iraniens pourrait entraîner une défaillance sur le terrain.

Il a souligné l'importance d'équiper les missiles iraniens de technologies furtives afin d'améliorer leur capacité à pénétrer le système antimissile israélien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV