La Chine a augmenté ses achats de pétrole iranien après que les autorités de Pékin ont décrété de nouveaux quotas autorisant les raffineurs privés à importer le brut stocké sur des pétroliers, selon un nouveau rapport.
Ce rapport, publié mercredi 3 décembre par Bloomberg, indique que les importations chinoises de brut iranien ont progressé après l'attribution d'une nouvelle série de quotas d'importation fin novembre.
Ces nouveaux quotas, destinés aux raffineries dites « de petite taille », sont estimés entre 7 et 8 millions de tonnes au total pour près de 20 raffineries.
Le rapport précise que ces quotas ont permis à deux superpétroliers, immobilisés près des ports de la province du Shandong, dans le sud-est de la Chine, de décharger leur cargaison cette semaine.
Parmi eux, un navire battant pavillon panaméen transportant 2 millions de barils de pétrole iranien a déchargé au port de Rizhao.
L'Iran a également élargi les remises qu'il accorde afin de garantir la continuité de ses approvisionnements aux acheteurs chinois, ajoute le rapport.
La Chine ne publie pas les volumes de brut iranien dans ses données douanières officielles en raison des sanctions américaines.
Cependant, Pékin est le principal acheteur de pétrole iranien depuis 2019, date à laquelle Washington a renforcé les restrictions imposées aux pays et aux grandes entreprises pétrolières iraniennes.
Selon les estimations des instituts d'analyse, les importations chinoises de pétrole iranien ont atteint des niveaux historiques de près de 2 millions de barils par jour ces derniers mois.
Les flux de pétrole brut iranien vers la Chine sont restés stables malgré le rétablissement, en septembre, par les Nations unies, d'une série de sanctions liées au nucléaire iranien.
