Le mouvement social contre l’austérité budgétaire, à l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et de Solidaires, s'est tenu mardi 2 décembre à travers la France.
À Paris, un cortège s’est élancé vers 14 heures de la place de la Bourse, a constaté l’Agence France-Presse (AFP). « On dégraisse, ils engraissent, changeons de régime » et « pour un budget de progrès social », pouvait-on lire sur des pancartes.
Lors des dernières journées de manifestation sur le même thème, à l’appel d’une intersyndicale plus large incluant notamment la Confédération française et démocratique du travail (CFDT) et Force ouvrière (FO), le ministère de l’intérieur avait décompté à Paris 55 000 personnes (le 18 septembre), puis 24 000 personnes (le 2 octobre).
Mardi, les syndicats annonçaient quelque 150 rassemblements et cortèges à travers la France. À Nantes, au moins 1 500 personnes selon les syndicats, 750 selon la préfecture, ont défilé derrière une banderole marquée « On prend la rue pour sortir de l’impasse ». À Rennes, l’AFP a dénombré quelques centaines de manifestants.
🎥 🇲🇫 Rassemblement à Paris, ce mardi 2 décembre contre le projet de budget 2026 pic.twitter.com/KsnPHD6xbf
— Press TV Français (@fr_presstv) December 2, 2025
Alors que le budget de la Sécurité sociale revient à l’Assemblée nationale mardi, les syndicats CGT, FSU et Solidaires ont appelé à cette journée de mobilisation nationale pour tenter de faire pression sur le gouvernement, « contre l’austérité et pour nos salaires ». Pour la CGT, l’une des demandes principales porte sur des augmentations de salaires avec le slogan « De l’argent, il y en a ».
🎥 🇲🇫 Grève budgétaire en France ; des milliers de personnes rejoignent les syndicats à Lyon pour protester contre les coupes budgétaires prévues pic.twitter.com/aALRSuy27w
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« À partir d’aujourd’hui, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est dans sa dernière lecture à l’Assemblée nationale, ce qui signifie que tous les votes vont être décisifs pendant les quinze prochains jours », a insisté la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, avant le départ du cortège parisien, exhortant salariés, retraités et jeunes à « interpeller les parlementaires pour les appeler à retirer toutes les horreurs qui polluent ce projet de budget ».