La récente conversation téléphonique entre les ministres iranien et japonais des Affaires étrangères met en lumière un point central de la position de Téhéran : le retour à une diplomatie efficace dépend avant tout de la capacité des États-Unis à restaurer la confiance perdue.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a rappelé que plusieurs tours de négociations indirectes avaient été menés, mais qu’ils ont été compromis par des frappes américano-israéliennes ainsi que par les pressions politiques exercées par Washington et la troïka européenne.
Dans ce contexte, Téhéran affirme que ses droits légitimes en matière nucléaire et militaire doivent être reconnus sans aucune condition préalable. Les consultations avec le Japon indiquent aussi la volonté de l’Iran de maintenir un dialogue constructif avec des partenaires non alignés, afin de favoriser la stabilité régionale et des relations internationales équilibrées.
Imed Eddin Hamrouni, expert en géopolitique, nous livre son analyse.
