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Le pape Léon XIV exhorte les dirigeants politiques libanais à œuvrer pour la paix

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
À Beyrouth, les Libanais se préparent à l'arrivée du pape Léon XIV, dimanche 30 novembre 2025. ©AFP

En visite au Liban, le pape Léon XIV a exhorté les dirigeants politiques libanais à devenir de véritables artisans de paix et à mettre de côté leurs différends.

Le pape Léon XIV a exhorté dimanche les dirigeants politiques libanais à devenir de véritables artisans de paix et à mettre de côté leurs différends. Il souhaitait ainsi apporter un message d’espoir au peuple libanais, éprouvé depuis longtemps, et renforcer la communauté chrétienne, essentielle en Asie de l’Ouest.

Léon XIV est arrivé à Beyrouth en provenance d’Istanbul, deuxième étape de son premier voyage en tant que pape. Il est venu encourager le peuple libanais à persévérer face à la situation critique que traverse ce petit pays méditerranéen, confronté à l’incertitude économique, à de profondes divisions politiques et à la crainte d’une nouvelle guerre avec Israël après des années de crises.

En effet, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre 2024, le régime israélien l’a violé à plus de 12 000 reprises, poursuivant ses raids contre le Liban, tuant et blessant de nombreuses personnes.

Après avoir rendu une visite de courtoisie au président libanais, Joseph Aoun, et s’être entretenu avec le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, et le Premier ministre, Nawaf Salam, le pape Léon XIV s’est adressé aux autorités, à la société civile et au corps diplomatique. Comme en Turquie, il a donné à voir sa méthode : une forme de réserve, des mots pesés au trébuchet et des messages à lire en filigrane.

Dans une lettre adressée au souverain pontife, le Hezbollah a salué sa venue au Liban, l’appelant à prendre des « positions qui rejettent l’injustice » et les « attaques » israéliennes contre le pays. 

Le Hezbollah accuse Israël de poursuivre une stratégie « expansionniste » visant à contrôler terres, eaux et ressources gazières, avec le soutien « illimité de grandes puissances », en particulier les États-Unis.

Dans sa lettre, le Hezbollah se dit attaché à la « coexistence », à la « démocratie consensuelle » et à la « souveraineté nationale », réaffirmant qu’il ne remettra pas ses armes au-delà de la zone au sud du Litani. Il condamne aussi la « tragédie » de Gaza, qu’il a qualifiée de « génocide avéré », et exhorte la communauté internationale à s’en remettre « à la justice et au droit ».

Le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, politiquement proche du Hezbollah, a lui aussi repris la position défendue par le mouvement à l’égard du régime sioniste. Prenant « la Bible et le Coran comme critères », il rejette toute négociation avec Israël.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV