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Guerre de juin: l’Iran se réserve le droit « sans équivoque » de demander des comptes aux États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Amir Saïd Iravani. (Photo d'archives)

L’ambassadeur iranien et représentant permanent auprès de l’ONU a réaffirmé le droit « légitime et sans équivoque » de Téhéran d’exiger des comptes des États-Unis et de réclamer réparation pour les dégâts causés par la guerre de juin dernier.

Amir Saïd Iravani a adressé une lettre mercredi au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, après que l’armée de l’air américaine a reconnu pour la première fois que ses chasseurs furtifs F-35 avaient pénétré l’espace aérien iranien et escorté des bombardiers B-2 pour cibler des installations nucléaires pacifiques en Iran.

Il a déclaré que cette révélation est corroborée par les aveux du président américain Donald Trump, le 6 novembre, lorsqu’il a admis être « pleinement aux commandes » de l’agression israélo-américaine contre l’Iran.

Ces aveux impliquent la responsabilité pénale des responsables américains et des individus impliqués dans de graves violations du droit international humanitaire, notamment pour le crime d’agression.

Par conséquent, a-t-il ajouté, la République islamique d’Iran « se réserve le droit légitime et sans équivoque d’engager, par toutes les voies légales possibles, des poursuites contre les responsables et d’obtenir réparation intégrale pour tous les préjudices et dommages subis du fait de cet acte internationalement illicite ».

L’envoyé iranien a également souligné que Washington a l’obligation de réparer intégralement les violations commises contre l’Iran et ses citoyens en vertu du droit international établi.

L’ONU ne peut rester silencieuse face aux « aveux » des États-Unis concernant leur rôle dans les actes répréhensibles commis contre la République islamique d’Iran, a-t-il souligné.

Le 13 juin 2025, Israël a lancé un acte d’agression flagrant contre l’Iran, tuant au moins 1 064 personnes et ciblant des infrastructures civiles.

Le 22 juin, les États-Unis sont entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens — Fordow, Natanz et Ispahan — en violation grave de la Charte des Nations unies, du droit international et du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Deux jours plus tard, l’Iran est parvenu à mettre un terme à l’offensive criminelle après avoir mené plusieurs vagues d’opérations de représailles réussies.

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En outre, dans sa lettre, Iravani a réitéré l’appel de Téhéran à l’ONU pour qu’elle « prenne les mesures appropriées […] afin de garantir que les États-Unis et le régime israélien rendent des comptes pour ces graves violations, et de traduire en justice les auteurs de ces crimes ».

L’agression israélo-américaine était dirigée contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iran, en violation flagrante de l’article 2 (4) de la Charte des Nations unies, a-t-il indiqué.

Il a souligné que cette offensive de douze jours comprenait des attaques délibérées contre des civils et des biens civils, au mépris flagrant des principes fondamentaux du droit international et du droit international humanitaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV