La CGT, la CFDT, Solidaires et la FSU se mobilisent pour le rassemblement du 29 novembre en soutien à la Palestine, à Paris.
Cette date correspond à la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, instaurée par les Nations unies. L’initiative de la manifestation, lancée par l’Association France Palestine Solidarité, réunit près de 70 organisations. Parmi celles-ci figurent la Ligue des droits de l’Homme, l’Union Juive pour la Paix, Urgence Palestine, ainsi que d’autres syndicats comme l’Unef, la Confédération paysanne et le Syndicat européen des journalistes palestiniens.
L'accord de cessez-le-feu, signé le 9 octobre, n’a pas infléchi la dynamique de mobilisation.
« Si cet accord de cessez-le-feu a été une bonne nouvelle et un motif d’espoir, il laisse en suspens de nombreuses questions », déclarent la CGT, la CFDT, la FSU et Solidaires dans un communiqué commun. « Notamment celles concernant l’accès à l’aide humanitaire, la réhabilitation des infrastructures essentielles comme l’eau et les soins, ainsi que la reconstruction de Gaza, détruite à plus de 80%. Il y a aussi la question du retour des 1,5 millions de déplacés gazaouis. »
Les syndicats rappellent que ce cessez-le-feu n’en est pas vraiment un.
Le communiqué précise que le régime israélien continue d’exercer une forte activité militaire au-delà de la « ligne jaune », la frontière que le régime s'était engagé à ne pas franchir, conformément au plan de paix signé avec le Hamas.
Parmi les activités militaires du régime, le communiqué fait allusion aux passages de drones, aux destructions de maisons et aux raids et frappes aériennes qui ont tué des centaines de Palestiniens depuis l'entrée en vigueur de la trêve, le 10 octobre 2025.
De même en Cisjordanie, où la « brutalité » de la colonisation israélienne se poursuit avec des assassinats, agressions et destructions d’habitats.
Les syndicats revendiquent, aux côtés des organisations de la société civile, un réel cessez-le-feu, la fin de l’occupation des territoires palestiniens, ou encore le droit au retour des réfugiés palestiniens.