La Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a fait état de la mort de plus de 1900 personnes dans 450 attaques terroristes enregistrées en Afrique de l'ouest en 2025.
L'annonce a été faite, mardi 18 novembre, par le président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, lors « des discussions du Conseil de sécurité des Nations unies sur le renforcement de la coopération régionale en matière de lutte contre le terrorisme » en Afrique de l'ouest et au Sahel.
« S.E. Dr Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, a averti que le terrorisme s'est propagé au-delà du Sahel et du bassin du lac Tchad pour menacer toute l'Afrique de l'Ouest », a rapporté le site d'information officiel de la CEDEAO, précisant que « les données d'alerte précoce » qu'il a fournies font « état de 450 attaques et de plus de 1 900 morts en 2025 ».
Ajoutant que le porte-parole a aussi déploré le fait que « les groupes terroristes mènent également une guerre économique en restreignant l'accès au carburant et en paralysant le commerce », la même source a indiqué que « la CEDEAO accélère le déploiement de sa force en attente, qui compte initialement 1 650 personnes et sera portée à 5 000 avec le soutien de la région et de ses partenaires ».
Créée en 1975, la CEDEAO était composée de quinze pays de l'Afrique de l'ouest (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo).
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Le 29 janvier 20205 le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement déclaré leur sortie de cette organisation, l'accusant d'être « instrumentalisée » par les puissances étrangères, dont la France. En plus de ces trois pays, d'autres pays de l'Afrique de l'ouest (le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Togo) subissent des attaques terroristes.