Les États-Unis élaborent un plan visant à consolider la partition de Gaza en créant une « zone verte » fortifiée, placée sous un « contrôle israélien et international conjoint », tout en reléguant la plupart des Palestiniens dans une « zone rouge » dévastée, en ruines et abandonnée.
Washington cherche à institutionnaliser une partition de Gaza le long de la « ligne jaune » imposée par Israël.
Cette révélation contredit formellement les engagements américains antérieurs, y compris les assurances du président américain Donald Trump lui-même, selon lesquelles un plan de cessez-le-feu en 20 points ouvrirait la voie à une pleine gouvernance palestinienne sur Gaza.
Au contraire, les documents de planification de Washington pointent du doigt une bande côtière morcelée et semi-occupée, où la reconstruction se limite au secteur contrôlé par Israël, tandis que le reste de Gaza est abandonné.
Mohsen Abdelmoumen, analyste politique, revient sur le sujet.
