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Israël lance une nouvelle série de frappes aériennes sur le sud du Liban en violation de la trêve

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des habitants se rassemblent tandis que la fumée s'élève après des frappes israéliennes, suite aux ordres d'évacuation donnés par l'armée israélienne, à Tayr Debba, dans le sud du Liban, le 6 novembre 2025. ©Reuters

Le régime sioniste ne cesse de violer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban. Les forces israéliennes ont lancé une nouvelle série de raids aériens, frappant plusieurs quartiers résidentiels dans le sud de ce pays.

Les chaînes d'information libanaises el-Nashra et al-Manar ont rapporté jeudi 13 novembre que les avions de guerre israéliens avaient bombardé des villages libanais à Bint Jbeil ainsi que la périphérie de la ville de Tayr Falsayh, dans le district de Tyr, dans le sud du Liban.

L'Agence d'information nationale libanaise a, par la suite, indiqué que les chasseurs israéliens avaient également bombardé la zone d'al-Khanouk, dans la municipalité d'Aitaroun, district de Nabatiyeh, au moyen de missiles air-sol.

Ces attaques ont fait des victimes et causé d'importants dégâts aux infrastructures civiles de la région.

Plus tard dans la journée, un drone israélien a ciblé un véhicule, dans le district de Nabatiyeh, blessant au moins une personne.

La frappe a eu lieu dans une zone densément peuplée, au moment où les élèves quittaient l'école.

Selon des médias locaux, un avion de combat israélien a largué une bombe flash sur la plage de Naqoura, dans le sud du Liban.

Des témoins ont, par ailleurs, fait état de salves de mitrailleuses à la périphérie de la municipalité de Kfar Chouba.

Mercredi soir, l'artillerie israélienne a aussi bombardé la ville frontalière de Mays al-Jabal, dans sud du Liban.

Les tensions s'intensifient au sud du Liban depuis plusieurs semaines, après que l'armée israélienne a multiplié ses raids aériens quasi quotidiens en territoire libanais.

En dépit d’un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, Israël poursuit ses attaques quasi quotidiennes contre le sud et l'est du Liban et mataient son occupation sur cinq localités qu'il juge stratégiques dans le sud de ce pays.

L'armée israélienne a tué plus de 4 000 personnes et en a blessé près de 17 000 lors de ses attaques contre le Liban, qui ont débuté en octobre 2023 et se sont transformées en une agression à grande échelle en septembre 2024.

Israël et le Hezbollah ont conclu un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024. Aux termes de cet accord, le régime de Tel-Aviv devait se retirer totalement du territoire libanais. Pourtant, il a maintenu des forces stationnées dans lesdites localités, en violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que des dispositions de l’accord conclu en novembre dernier.

Depuis la mise en œuvre du cessez-le-feu, Israël a violé l'accord à plusieurs reprises par des attaques répétées contre le territoire libanais.

Les autorités libanaises ont averti que les violations du cessez-le-feu par le régime israélien menacent la stabilité nationale.

Dans un discours prononcé mardi, le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem, a averti que les appels des États-Unis et d'Israël au désarmement du groupe de résistance visaient à affaiblir le Liban et à l'exposer à une agression extérieure.

Il a qualifié ces appels au désarmement du Hezbollah de « prétexte » pour lancer une agression contre le Liban.

Le chef du Hezbollah a souligné que les menaces et les pressions américaines et israéliennes « ne nous feront pas changer d'avis ; nous défendrons notre territoire et notre dignité, et nous ne capitulerons pas ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV