Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a une fois de plus rejeté les justifications américaines et israéliennes concernant leurs récentes attaques contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran, les qualifiant de « mensonge odieux ».
Dans un communiqué publié le dimanche 2 novembre sur la plateforme X, M. Araghchi a cité les récentes déclarations du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a affirmé que l’Iran n’a jamais cherché à développer des armes nucléaires.
Lors d’un discours aux Nations Unies, M. Grossi a clairement déclaré : « Les Iraniens ne tentent pas, et n’ont jamais tenté, de se doter d’un arsenal nucléaire. »
M. Araghchi a aussi rappelé les propos du ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi, qui a réitéré l’absence de toute « menace nucléaire » iranienne.
« Mon homologue omanais, S.E. Al Busaidi, intermédiaire de confiance entre l’Iran et les États-Unis, a affirmé qu’il n’y a jamais eu de « menace nucléaire » iranienne », a souligné M. Araghchi.
Il a insisté sur le fait que l’Iran n’a jamais compromis la diplomatie, accusant au contraire ceux qui ont fait échouer les négociations, de porter atteinte à la diplomatie.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que ces témoignages démontraient le caractère infondé des accusations américaines et israéliennes, qui justifient leurs actes illégaux contre l'Iran comme des mesures préventives face à une menace nucléaire imminente.
Il a précisé que l’agression israélienne résultait de la crainte de l’échec de sa campagne de diabolisation de l’Iran, qualifiant les menaces militaires de l’alliance américano-israélienne d’attaque directe contre la diplomatie.
Dans un communiqué publié jeudi, M. Araghchi a condamné les États-Unis pour leurs critiques incessantes à l’encontre du programme nucléaire pacifique iranien, alors même qu’ils reprennent leurs propres essais d’armes atomiques, actes qu’il considère comme une violation flagrante du droit international.
« Ne vous y trompez pas : les États-Unis sont la menace la plus dangereuse en matière de prolifération nucléaire », a-t-il déclaré, soulignant que la reprise des essais nucléaires représente une grave menace pour la paix et la sécurité mondiales.
Il a également appelé la communauté internationale à s’unir pour tenir les États-Unis responsables de la normalisation de la prolifération nucléaire, qualifiant cette reprise des essais de mesure régressive et irresponsable.