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L'Iran est prêt à entamer des pourparlers « authentiques » et rejette les « concessions inconditionnelles »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne.

Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a affirmé que Téhéran n’accepterait d’engager des pourparlers avec les États-Unis qu’à condition qu’ils soient authentiques, rejetant catégoriquement toute pression visant à obtenir des concessions inconditionnelles.

Dans une déclaration faite dimanche 2 novembre, l’ancien président du Parlement iranien a mis en garde contre les tentatives des adversaires de la République islamique d’Iran pour éroder la détermination nationale, soulignant l’impérieuse nécessité de renforcer l’unité pour faire face à des exigences qualifiées d’« insatiables ».

M. Larijani a précisé que les États-Unis cherchaient à imposer l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium et du programme de missiles balistiques comme préalables à toute discussion. « Nous ne sommes pas opposés au principe des négociations », a-t-il nuancé, rappelant que « le Leader de la Révolution islamique a toujours souligné l’importance d’une approche éclairée dans ce domaine ».

Cependant, le responsable iranien a insisté sur la nature des discussions. « Des négociations véritables doivent s’engager, et non des pourparlers aux conclusions prédéterminées », a-t-il indiqué ajoutant que le calendrier des éventuelles discussions devait également être « opportun ».

Larijani a souligné que l’Iran et les États-Unis étaient en négociations lorsque le régime israélien a lancé une agression non provoquée contre la République islamique d’Iran à la mi-juin. Il a ajouté que Washington cherchait à reprendre les négociations sur la base d’accords préalablement établis.

Avant les frappes aériennes américano-israéliennes contre l’Iran et ses installations nucléaires, Téhéran avait tenu cinq tours de discussions avec Washington en vue de remplacer l’accord nucléaire de 2015.

Les États-Unis et leurs alliés européens ont insisté à plusieurs reprises sur le fait que tout futur accord devait porter non seulement sur le programme nucléaire iranien, mais aussi sur les capacités de l’Iran en matière de missiles balistiques. Téhéran a toujours rejeté ces demandes, insistant sur le fait que ses capacités militaires ne sont pas négociables.

Le 28 août, la troïka européenne a invoqué le mécanisme de « rétablissement automatique » des sanctions de l’ONU, compliquant davantage la diplomatie visant à résoudre les tensions.

Dans une interview accordée samedi à la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que Téhéran était ouvert à des pourparlers sur son programme nucléaire, mais refusait de négocier sur ses capacités balistiques.

« Nous ne négocierons jamais notre programme de missiles, car aucun pays raisonnable ne renoncerait à ses armes ; il est impossible d’arrêter l’enrichissement de l’uranium », a-t-il martelé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV