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Le génocide se poursuit : Israël tue en moyenne dix Gazaouis par jour depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu (rapport)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme marche entre les corps de personnes tuées par les bombardements israéliens à Deir Balah, dans le centre de Gaza. ©Getty Images

Le régime israélien tue en moyenne dix Palestiniens par jour dans la bande de Gaza depuis le 10 octobre, date d’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre génocidaire menée par le régime de Tel-Aviv depuis plus de deux ans, selon une organisation de défense des droits de l'homme. 

Dans un communiqué publié ce vendredi 31 octobre, L'Observatoire Euro-Méditerranéen pour Droits de l'Homme (Euro-Med), basé à Genève, a déclaré que les actions du régime sioniste, notamment les bombardements quotidiens, les destructions systématiques et les déplacements forcés de population, constituent des « actes de génocide contre les Palestiniens ».

Selon l’organisation, la campagne se poursuit désormais « de manière plus discrète et plus systématique », avec des violations répétées de l’accord et des attaques qui dégénèrent souvent en frappes de grande ampleur contre les camps de déplacés, les habitations et les tentes.

Le rapport cite deux attaques majeures survenues depuis l’entrée en vigueur de l’accord : l’une, le 19 octobre, a coûté la vie à 47 Palestiniens, dont 20 enfants et six femmes ; l’autre, menée entre le 28 et le 29 octobre, a fait 110 morts, dont 46 enfants et 20 femmes.

« Politique d’escalade progressive : les massacres systématiques se poursuivent »

Euro-Med affirme que le régime israélien a adopté « une politique d’escalade progressive », passant de frappes sporadiques à des vagues de massacres de plus grande ampleur.

Au total, 219 Palestiniens, dont 85 enfants, ont été tués depuis l’entrée en vigueur de l’accord, et environ 600 autres ont été blessés.

« Ces taux élevés indiquent qu’Israël n’a pas mis fin aux massacres systématiques qui ont commencé il y a plus de deux ans », déclare l’organisation de défense des droits humains.

A lire: Gaza : nouvelles frappes israéliennes malgré le cessez-le-feu; plus de 100 morts en deux jours

La guerre génocidaire a débuté en octobre 2023, à la suite d’une opération historique de la Résistance palestinienne qui s'est soldée par l'arrestation des centaines de sionistes, en réponse à des décennies d’occupation et d’agression.

Dans le cadre de l’accord conclu en Égypte, le régime israélien et le Hamas ont convenu d’une trêve progressive aux termes de laquelle le Hamas s'est engagé à libérer les captifs restants et à permettre la formation d'un organe administratif palestinien à Gaza.

Tel-Aviv a accusé le Hamas de retarder la remise des corps des prisonniers décédés et d’attaquer ses forces. Le Hamas a démenti ces accusations, soulignant que les destructions massives à Gaza constituent le principal obstacle à la récupération des dépouilles. 

Depuis le début de la guerre, au moins 68 643 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et 170 655 autres blessés dans cette étroite bande côtière assiégée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV