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Des manifestations anti-Trump éclatent à Kuala Lumpur avant le sommet de l'ASEAN

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une petite fille brandissait le pancarte « Trump n'est pas le bienvenu » dans la rue de Kualalampur en Malaisie, le 26 octobre 2025. ©Michaelwest independant journal

Les rues du centre-ville de Kuala Lumpur se sont animées alors que des centaines de manifestants se sont rassemblés à Dataran Merdeka pour une protestation vigoureuse contre la visite du président américain Donald Trump pour le 47e sommet de l'ASEAN au Kuala Lumpur Convention Centre.

Intitulé « Trump n'est pas le bienvenu en Malaisie », le rassemblement a réuni ce dimanche matin 26 octobre, des militants, des étudiants universitaires et des représentants d'ONG, qui scandaient des slogans anti-Trump tout en brandissant des banderoles appelant à la fin de « l’oppression soutenue par les Américains au Moyen-Orient ».

Tous unis sous la bannière de la solidarité avec la Palestine, les participants brandissaient des pancartes sur lesquelles il était écrit « Stop à l’impérialisme américain », « Libérez la Palestine » et « Expulsez Trump », tandis que les chants « Trump, tueur sanglant ! » résonnaient sur la place.

Le professeur Mohd Nazari Ismaï l, président du Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) de Malaisie, s'est adressé à la foule, qualifiant la manifestation de nécessaire pour condamner le soutien américain à Israël.

Il a dénoncé le soutien américain à Tel-Aviv qui l'a encouragé à commettre sans vergogne des crimes des plus atroces contre les Palestiniens de la bande de Gaza, déplorant que « 58% du territoire de Gaza demeure sous occupation militaire israélienne ».

Parmi les personnes présentes figuraient Raja Kamarul Bahrin Shah, président du Bureau international d'Amanah, et Tian Chua, ancien député du PKR et militant de longue date des droits de l'homme.

Ce rassemblement, initialement prévu à Ampang Park, a finalement eu lieu à Dataran Merdeka après que la police locale a averti que le site initial se trouvait à moins de 50 mètres de la « zone rouge » du sommet de l'ASEAN, indiquant que ce transfert avait été effectué pour des « raisons de sécurité ».

Donald Trump est le troisième président américain à se rendre en Malaisie, après Lyndon B. Johnson en 1966 et Barack Obama en 2014. Sa visite a toutefois ravivé la colère de l'opinion publique contre le militarisme et l'agression commerciale des États-Unis, qui, selon des experts, restent une source de controverse concernant la politique américaine au Moyen-Orient.

Les opérations de sécurité se sont intensifiées, avec plus de 10 000 agents déployés. Les principales routes ont été également fermées dans toute la ville de Kuala Lumpur pendant le sommet. Des restrictions plus strictes sont prévues les 26 et 28 octobre lors d'événements officiels.

Le sommet de l’ASEAN a débuté vendredi 24 octobre dans la capitale malaisienne, et près d'une vingtaine de dirigeants mondiaux y sont attendus.

À la suite des inquiétudes exprimées par les ministres de l’Économie de l’ASEAN face à la montée des « mesures commerciales unilatérales », le sommet de cette année se concentrera principalement sur la lutte contre les droits de douane draconiens imposés par les États-Unis.

La présence de Trump a suscité un examen attentif, car il tente d'asseoir l'influence des États-Unis face à la Chine tout en imposant des droits de douane élevés aux économies d'Asie du Sud-Est.

Les critiques ont décrit l’approche de Trump comme coercitive, affirmant que ses tarifs douaniers et ses menaces de représailles économiques s’apparentent davantage à du chantage qu’à de la diplomatie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV