Lors d’une rencontre mardi à Téhéran avec l’envoyé du président russe, Alexander Lavrentiev, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a exprimé la gratitude de la République islamique d'Iran envers la Russie pour son soutien au Conseil de sécurité des Nations unies, à la position légitime de Téhéran face aux tentatives des États occidentaux de réimposer des mesures économiques coercitives au pays.
M. Larijani, également conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a salué la coopération constante de Moscou avec l’Iran au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il faisait notamment référence au récent rejet catégorique par la mission diplomatique russe auprès de l’ONU du rétablissement des sanctions liées au nucléaire contre la République islamique d'Iran.
La Russie et la Chine ont systématiquement refusé de reconnaître le rétablissement des sanctions via le déclenchement du mécanisme dit de « snapback » par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne en août.
La troïka européenne avait déclenché le mécanisme de « snapback », réitérant ses allégations de « détournement » contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran.
Téhéran, Moscou et Pékin ont constamment rappelé l’absence de preuves à l'appui de ces allégations. Ils ont également souligné que le non-respect par la troïka européenne de ses engagements envers l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran la privait de toute base morale et juridique pour tenter de rétablir les sanctions.
M. Larijani et le responsable russe ont passé en revue la coordination entre Téhéran et Moscou au sein des instances internationales et ont abordé divers développements régionaux.
L’envoyé du président russe a informé le responsable iranien de la situation régionale et a évoqué les perspectives d'un renforcement de la coopération régionale.
Cette réunion a eu lieu quelques jours après que M. Larijani a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou, lui transmettant un message direct de l’Ayatollah Khamenei.