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Les forces américaines envoient du renfort militaire sur leur base de Hassaké en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sur cette photo d'archives, un convoi militaire américain s'arrête près de la ville de Tel Tamr, dans la partie occidentale de la province de Hasaké, au nord-est de la Syrie. ©AP

Malgré les déclarations de Washington selon lesquelles il entend réduire ses forces en Syrie, fermer la plupart de ses bases militaires et concentrer ses opérations dans un seul endroit, les forces d’occupation américaines ont dépêché de nouvelles forces militaires sur leur base dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté qu’un avion-cargo et deux hélicoptères militaires ont atterri lundi après-midi à l’aéroport de Kharab al-Jir, près de la ville riche en pétrole de Rmelan.

L’OSDH basé en Grande-Bretagne, citant des sources locales, a déclaré que les avions étaient chargés de systèmes de missiles de défense aérienne, d’armes lourdes et d’équipements logistiques et militaires.

Thomas Barrack, nommé par le président Donald Trump ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie, a affirmé début juin que le Pentagone avait l’intention de réduire sa présence militaire en Syrie et de ne garder qu’une seule base opérationnelle.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision turque NTV le 2 juin, Barrack a déclaré que la réduction des troupes et la fermeture des bases représentaient une révision stratégique.

« Ce que je peux vous assurer, c’est que notre politique actuelle en Syrie ne sera pas comparable à celles que nous avons menées au cours des 100 dernières années, car aucune d’elles n’a fonctionné. », avait-il déclaré à l’époque.

Sean Parnell, porte-parole du Pentagone, a annoncé dans un communiqué, le 18 avril, que l’armée américaine prévoyait de réduire sa présence militaire en Syrie à moins de 1 000 soldats dans les mois à venir.

Il a affirmé : « Ce processus mesuré réduira la présence américaine en Syrie à moins d’un millier de soldats dans les mois à venir. »

L’armée américaine compte environ 2 000 soldats en Syrie, stationnés sur plusieurs bases, principalement dans le nord-est.

Depuis 2014, l’armée américaine déploie ses forces et ses équipements dans le nord-est de la Syrie sans autorisation du gouvernement du pays arabe, le Pentagone affirmant que ce déploiement vise à empêcher les champs pétroliers de la région de tomber entre les mains des résidus de Daech.

Les anciennes autorités syriennes ont cependant soutenu que le déploiement avait pour but de piller les ressources naturelles du pays.

Ces dernières années, de nombreuses vidéos ont été diffusées, montrant les forces d’occupation américaines utilisant des camions-citernes pour acheminer clandestinement du pétrole brut syrien depuis les provinces du nord du pays vers leurs bases dans le nord de l’Irak. Cette opération s’inscrit dans le cadre du pillage systématique des ressources essentielles de la Syrie par Washington.

Le président américain Donald Trump a également reconnu à plusieurs reprises que la raison pour laquelle les forces américaines sont présentes en Syrie c’est sa richesse pétrolière.

De plus, de nombreux rapports font état d’un soutien direct ou indirect de Washington au groupe terroriste Daech par l’intermédiaire de ses alliés régionaux ces dernières années.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV