« C’est grâce à l’alliance de la foi, de l’expérience et des technologies locales que l’Iran a réussi à vaincre les puissances mondiales durant la guerre de 12 jours, malgré leurs armements avancés », indique le commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le général de brigade Ali Fadavi a souligné que les puissances mondiales avaient déployé des technologies militaires inédites contre la République islamique d’Iran pendant la guerre, mais que l’Iran en était sorti victorieux.
« Dans cette guerre, toutes les capacités matérielles et scientifiques du monde ont été mobilisées ; nombre des technologies et équipements employés étaient inédits. Pourtant, nos capacités étaient élevées – le CGRI et les forces volontaires du Bassidj sont entrés en action – et Dieu a fait en sorte que tout se termine pour le mieux », a-t-il souligné.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a coûté la vie à au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation grave du droit international.
En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.
Le général Fadavi a ajouté qu’environ 60 % des martyrs de la guerre étaient membres du CGRI, rendant hommage à leur sacrifice qui avait ouvert la voie à la lourde défaite de la coalition ennemie.
« La victoire de la guerre de 12 jours a démontré que la Révolution islamique a atteint un stade où elle peut défier toutes les puissances mondiales grâce à ses avancées scientifiques et technologiques, mais aussi grâce à sa foi et à sa résistance. C’est l’accomplissement de la promesse divine selon laquelle la victoire des nations croyantes est certaine », a-t-il souligné.
Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste.
Le site d’information indépendant américain Grayzone a révélé lundi que, durant la guerre de 12 jours, l’Iran a ciblé une tour au cœur de Tel-Aviv, au-dessus d’un bunker souterrain secret des services d’espionnages israélo-américains connu sous le nom de Site 81, situé sous le complexe d’appartements Da Vinci.
Les frappes, d’une grande précision, ont touché de nombreux sites militaires et de renseignements stratégiques d’Israël, dont des universités liées à l’armée, comme l’Institut Weizmann, qui a essuyé des dommages de 570 millions de dollars.
La forte censure du régime israélien a empêché toute couverture détaillée de ces attaques. Les médias ont été réprimés et les journalistes contraints de quitter les lieux d’impact. Ces attaques ont démontré la précision des missiles iraniens et ont causé des dommages importants aux infrastructures militaires israéliennes sensibles.
La capacité de l’Iran à lancer de telles frappes, malgré les tentatives continues d’Israël et des États-Unis pour perturber le fonctionnement des sites de lancement de missiles, témoigne de la résilience et de l’adaptabilité de son programme de missiles. Elle démontre en outre la capacité opérationnelle de Téhéran à mener des frappes de représailles de grande envergure.