Le Jihad islamique de la Palestine, (JIP) affirme que les mouvements de résistance basés à Gaza n'ont pas accepté de déposer les armes, malgré les menaces du président américain Donald Trump de les saisir par la force.
Le secrétaire général adjoint du JIP basé à Gaza, Mohammed al-Hindi, a exprimé ces propos mardi au micro de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera.
« Les factions de la Résistance n’ont pas accepté le désarmement, et refusent toute menace d’y procéder par la force », a-t-il réitéré.
« Les tentatives de l’occupation de créer des obstacles pour se soustraire à l’application de l’accord étaient prévisibles. Aucune force internationale n’est présente sur le terrain pour superviser le cessez-le-feu à Gaza. Netanyahu a échoué à réaliser l’illusion de la victoire absolue, et nous rejetons la présence d’un “haut-commissaire international” chargé d’administrer la bande de Gaza », a fait savoir al-Hindi.
Lors d’une allocution mardi à la Maison Blanche, Trump a exhorté le Hamas à déposer les armes.
« S’ils ne se désarment pas, nous les désarmerons. Et cela se fera rapidement et peut-être violemment », a-t-il menacé.
Al Hindi a précisé qu'il n'y avait aucune clause secrète dans l'accord du 9 octobre, conclu lors de pourparlers indirects avec Israël sur la base de la proposition de Trump. Il a ajouté que les allégations diffusées par l'occupation israélienne étaient « de simples rumeurs sans fondement réel ».
Dans le cadre de cet accord, conclu en Égypte, le Hamas a uniquement accepté de libérer les captifs israéliens encore détenus dans la bande de Gaza et de transférer l’administration de la bande côtière à un organisme palestinien.
Trump, qui a élaboré cette proposition en 20 points, prétend que celle-ci vise à mettre fin à la guerre génocidaire menée par le régime israélien depuis plus de deux ans sur Gaza.
Conformément aux termes de l'accord, le Hamas a remis 20 captifs encore vivants et transféré également les corps de quatre personnes décédées au Comité international de la Croix-Rouge.
Cependant, le régime israélien a procédé mardi à de nouvelles attaques meurtrières contre la ville de Gaza, faisant au moins dix morts et blessés parmi les Palestiniens.
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Selon al-Hindi, les tentatives de l'occupation pour entraver la mise en œuvre de l'accord étaient prévisibles.
Il a cependant souligné que les groupes de résistance surveillaient de près la mise en œuvre de l’accord afin de garantir le respect des droits du peuple palestinien.
Israël a déclenché la guerre génocidaire en octobre 2023, à la suite d’une opération historique de résistance qui a conduit à la capture de centaines de sionistes.
La guerre génocidaire israélienne a coûté la vie à au moins 67 913 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.