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La Résistance palestinienne refuse de se désarmer malgré les menaces proférés par Trump

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général adjoint du Jihad islamique de la Palestine, Mohammed al-Hindi. ©Middle East Eye

Le Jihad islamique de la Palestine, (JIP) affirme que les mouvements de résistance basés à Gaza n'ont pas accepté de déposer les armes, malgré les menaces du président américain Donald Trump de les saisir par la force.

Le secrétaire général adjoint du JIP basé à Gaza, Mohammed al-Hindi, a exprimé ces propos mardi au micro de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera.

« Les factions de la Résistance n’ont pas accepté le désarmement, et refusent toute menace d’y procéder par la force », a-t-il réitéré.

« Les tentatives de l’occupation de créer des obstacles pour se soustraire à l’application de l’accord étaient prévisibles. Aucune force internationale n’est présente sur le terrain pour superviser le cessez-le-feu à Gaza. Netanyahu a échoué à réaliser l’illusion de la victoire absolue, et nous rejetons la présence d’un “haut-commissaire international” chargé d’administrer la bande de Gaza », a fait savoir al-Hindi.

Lors d’une allocution mardi à la Maison Blanche, Trump a exhorté le Hamas à déposer les armes.

« S’ils ne se désarment pas, nous les désarmerons. Et cela se fera rapidement et peut-être violemment », a-t-il menacé.

Al Hindi a précisé qu'il n'y avait aucune clause secrète dans l'accord du 9 octobre, conclu lors de pourparlers indirects avec Israël sur la base de la proposition de Trump. Il a ajouté que les allégations diffusées par l'occupation israélienne étaient « de simples rumeurs sans fondement réel ».

Dans le cadre de cet accord, conclu en Égypte, le Hamas a uniquement accepté de libérer les captifs israéliens encore détenus dans la bande de Gaza et de transférer l’administration de la bande côtière à un organisme palestinien.

Trump, qui a élaboré cette proposition en 20 points, prétend que celle-ci vise à mettre fin à la guerre génocidaire menée par le régime israélien depuis plus de deux ans sur Gaza.

Conformément aux termes de l'accord, le Hamas a remis 20 captifs encore vivants et transféré également les corps de quatre personnes décédées au Comité international de la Croix-Rouge.

Cependant, le régime israélien a procédé mardi à de nouvelles attaques meurtrières contre la ville de Gaza, faisant au moins dix morts et blessés parmi les Palestiniens.

Lire aussi: Le Hamas ne tolère pas le désarmement de la Résistance

Selon al-Hindi, les tentatives de l'occupation pour entraver la mise en œuvre de l'accord étaient prévisibles.

Il a cependant souligné que les groupes de résistance surveillaient de près la mise en œuvre de l’accord afin de garantir le respect des droits du peuple palestinien.

Israël a déclenché la guerre génocidaire en octobre 2023, à la suite d’une opération historique de résistance qui a conduit à la capture de centaines de sionistes.

La guerre génocidaire israélienne a coûté la vie à au moins 67 913 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV