Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran soutenait sans réserve toute initiative visant à mettre un terme aux massacres et au génocide dans la bande de Gaza et mis en garde contre le manque d’engagement du régime occupant envers ses obligations.
Lors d’une conférence de presse ce lundi 13 octobre, Esmaïl Baghaï a rappelé que l’Iran exigeait depuis le début de la guerre génocidaire la cessation des crimes israéliens, la levée immédiate du blocus et l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza.
« Notre expérience régionale au cours des dernières décennies, y compris le manque d’engagement du régime sioniste et les violations fréquentes du cessez-le-feu au Liban, avec plus de 4 500 cas de violations du cessez-le-feu, exige que ceux qui se soucient de la paix soient vigilants afin que le régime [israélien] ne répète pas son habitude de rompre ses promesses et de commettre des actes criminels », a-t-il ajouté.
Le récent accord de cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et Israël a été conclu après 700 jours de génocide et de famine.
Comment analyser cette mise en garde iranienne ? Analyse et décryptage avec André Chamy, juriste et spécialiste des questions internationales.