Alors que la trêve annoncée entre Israël et le mouvement palestinien de la Résistance, Hamas, suscite un espoir fragile, le politologue français Pascal Boniface met en garde : ce cessez-le-feu ne signifie en rien la fin du conflit, encore moins l’avènement de la paix.
Dans une analyse lucide, le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) alerte sur l’absence de vision politique, la perpétuation de l’occupation et les risques d’un retour rapide à la violence et aux exactions.
Une « paix lointaine et incertaine », dit-il, minée par l’ambiguïté des accords et la défaillance de la communauté internationale.
La question qui se pose c’est que peut-on vraiment parler de paix quand l’occupation continue et que les Palestiniens ne sont pas reconnus comme interlocuteurs égaux ? Le cessez-le-feu actuel n’est-il qu’un écran de fumée qui reporte – une fois de plus – l’inévitable explosion d’un conflit mal résolu ?
Réaction d’Arnaud Develay, analyste des questions politiques et juriste, qui partage avec nous son éclairage.