Alors que Gaza subit une guerre qualifiée de génocidaire par de nombreuses voix internationales, le mouvement palestinien de la Résistance, Hamas, a annoncé accepter un cessez-le-feu incluant la libération de tous les captifs israéliens, vivants ou morts, et se dit prêt à transférer l’administration de Gaza à une autorité palestinienne indépendante fondée sur un consensus national.
Dans un contexte de destruction massive, de famine organisée et d’isolement inhumain imposé à Gaza et à sa Résistance, cette position marque un tournant stratégique. Tout en réaffirmant sa légitimité en tant que mouvement de Résistance et en refusant toute tutelle étrangère, le Hamas s’ouvre à une transformation politique majeure.
Ce geste soulève une série de questions cruciales : assiste-t-on à une réelle tentative de reconstruction politique palestinienne, ou à une redéfinition forcée sous la pression militaire et diplomatique ? Et surtout, qui bénéficiera de cette transition : la souveraineté palestinienne ou les intérêts de l’occupant et de ses alliés ?
Réaction d’Imad Eddine Hamrouni, expert en géopolitique.