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Le bilan de l'agression israélienne contre Gaza s'élève à 66 225 martyrs et 168 938 blessés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens pleurent le corps d'un proche tué lors de frappes israéliennes à Deir al-Balah, à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa, dans le centre de la bande de Gaza, le 2 octobre 2025. ©AFP

Les forces israéliennes intensifient leurs atrocités contre les Palestiniens à Gaza, faisant de plus en plus de morts et de blessés parmi les civils, notamment dans les régions centrales et méridionales du territoire assiégé.

Le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza a annoncé jeudi qu’au moins 66 225 Palestiniens ont été tués et 168 938 blessés depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023.

« De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres ou dans les rues, car les secouristes ne parviennent pas à les atteindre », a ajouté le ministère.

Au moins 77 civils ont été tués et 222 autres blessés en une seule journée par les forces israéliennes.

L'une des frappes israéliennes a touché une tente abritant des personnes déplacées au sud de Deir al-Balah, au centre de Gaza, tuant quatre Palestiniens.

Des frappes aériennes distinctes dans le centre et le sud de Gaza ont blessé plusieurs civils, dont un enfant ; l’un d’eux est dans un état critique.

Des victimes ont également été signalées à la suite de frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés d’al-Shati, dans la ville de Gaza.

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Par ailleurs, un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, ont été asphyxiés après qu’un drone israélien a largué des gaz lacrymogènes et des fumigènes sur une école abritant des déplacés à l’ouest de la ville de Gaza.

Plus tôt dans la journée, neuf Palestiniens, dont un père, ses quatre fils et son petit-fils, ont été tués lors d’une frappe aérienne sur la zone d’al-Mawasi, à Khan Younès, dans le sud de Gaza.

Le 18 septembre, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza.

La résolution exigeait l’entrée et la distribution sans restriction de l’aide humanitaire à Gaza et mettait l’accent sur le rétablissement des services essentiels dans un contexte de famine confirmée et d’intensification des opérations militaires.

L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani, a également appelé le Conseil de sécurité à adopter et à mettre en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza et à garantir la levée de toutes les restrictions et du blocus israéliens sur l'aide humanitaire, conformément au droit international humanitaire.

Il a déclaré que l'organisation mondiale devrait rejeter et dénoncer tout projet d'annexion, de déplacement forcé ou de réinstallation dans des pays tiers.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV