Depuis l’aube de ce mercredi 1er octobre, au moins 23 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes contre la bande de Gaza.
Mercredi, deux missiles ont frappé l'école Al-Falah, transformée en refuge pour des centaines de personnes déplacées dans le quartier de Zeitoun, dans l'est de la ville de Gaza, où Israël a étendu son invasion terrestre et mené d'intenses bombardements aériens. Peu après l’arrivée des équipes de la Défense civile palestinienne sur les lieux, une nouvelle frappe a eu lieu, faisant de nombreux blessés graves.
« Lorsque les équipes de la Défense civile se sont précipitées sur le site et ont essayé de sortir les gens des décombres, elles ont été prises pour cible par une attaque généralisée, entraînant des blessés graves », a rapporté Al Jazeera, citant des témoins oculaires.
Des sources médicales à hôpital Al-Ahli Arabi ont également fait état de six morts et plusieurs blessées lors de l'attaque.
Sept autres personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées dans une frappe distincte sur une maison dans le quartier de Derj, dans l'est de Gaza.
19 des 23 victimes palestiniennes, ont été tuées dans la ville de Gaza, d’après des sources médicales.
L’agence de presse palestinien WAFA, a, en outre, rapporté que trois citoyens ont été tués lors de raids aériens israéliens visant deux maisons dans les camps de réfugiés de Nuseirat et de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne dans le territoire palestinien assiégé, le régime de Tel-Aviv a tué plus de 66 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Les bombardements incessants d’Israël ont également plongé le territoire dans un état de ruines presque total. Les quartiers entiers ne sont plus que gravats, les infrastructures vitales sont détruites, et la population civile est sans refuge ni ressources.