Le Comité international pour briser le siège de Gaza a annoncé ce dimanche que sa flottille humanitaire avait atteint une zone au nord de Marsa Matrouh, sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.
La flotte, composée actuellement de 42 navires, devrait selon le comité mettre le cap dans les prochaines heures vers les eaux situées au nord de la ville d’Alexandrie, a-t-il indiqué dans un message publié sur la plateforme X.
« Nous nous attendons à ce que les sionistes commettent un crime de guerre contre nous à tout moment à mesure que nous approchons de Gaza », a déclaré le comité.
De son côté, la Flottille Global Sumud a précisé : « Nos navires de tête, OHWAYLA et ALL IN, se trouvent désormais à seulement 366 milles nautiques de Gaza, avec une arrivée estimée dans 3 à 4 jours. Notre flotte compte désormais 44 navires, renforcée par le lancement récent de deux nouveaux bateaux en route pour nous rejoindre. »
« Dans deux jours à peine, nous entrerons dans une zone à haut risque. Notre détermination reste ferme, mais c’est le moment où la vigilance et la solidarité mondiales sont plus que jamais nécessaires », souligne la flottille dans son message.
Plus tôt, le comité avait annoncé l’envoi d’un bateau transportant des journalistes et des professionnels de santé à destination de la bande de Gaza, toujours soumise au blocus israélien.
Dans un communiqué, il a précisé que ce navire, dont le départ est prévu pour le 1er octobre, embarquera plus de 100 journalistes et médecins internationaux.
La flottille a pris la mer plus tôt ce mois-ci pour briser le blocus israélien imposé à Gaza et livrer une aide humanitaire, notamment des fournitures médicales, au territoire côtier dévasté par la guerre.
Depuis le 2 mars, Israël a totalement fermé les points de passage de Gaza, bloquant l’entrée de nourriture et d’aide humanitaire, ce qui a profondément aggravé la famine.
Le régime d’occupation israélien a déjà intercepté, arraisonné et saisi des navires humanitaires, avant d’expulser les militants à leur bord.
Ces actes sont dénoncés comme de la « piraterie » par ses détracteurs.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a massacré plus de 66 000 Palestiniens dans la bande de Gaza, principalement des femmes et des enfants. Les bombardements incessants ont réduit cette enclave à une terre dévastée, où règnent famine et maladies.