Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, indique que les tentatives de la troïka européenne (Royaume-Uni, France et Allemagne) visant à réactiver les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran sont « nulles et non avenues » et dénuées de toute valeur juridique.
Le haut diplomate iranien a tenu ces propos vendredi 26 septembre, s’adressant au Conseil de sécurité après un vote sur l’activation du mécanisme de « snapback » prévu par l’accord nucléaire de 2015, Plan global d’action commun (PGAC), entre l’Iran et d’autres pays, mécanisme qui rétablirait les sanctions.
Les États-Unis et leurs alliés, dont le trio européen, ont opposé leur veto à un projet de résolution sur la question afin de tenter de déclencher le rétablissement des sanctions d’ici ce week-end.
Araghchi a rappelé que la République islamique d’Iran avait toujours agi en pleine conformité avec l’accord sur le nucléaire, le Traité de non-prolifération des armes nucléaires et l’accord de garanties du TNP, comme l’attestent 15 rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Ce respect, a-t-il déclaré, rend illégales toutes les tentatives visant à ternir le programme nucléaire pacifique de l’Iran.
M. Araghchi a qualifié la tentative de rétablir les sanctions du Conseil de sécurité de « flagrant abus de pouvoir ».
Bernard Cornut, expert des questions politiques et André Chamy, juriste, nous livrent leurs analyses et avis sur le sujet.