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L'armée israélienne a mené plus de 140 frappes aériennes sur Gaza au cours de ces dernières 24 heures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée israélienne a frappé un immeuble résidentiel dans la ville de Gaza, le vendredi 5 septembre 2025. ©AFP

Au cours des dernières 24 heures, l’armée israélienne a bombardé plus de 140 zones à travers la bande de Gaza tuant et blessant de nombreux civils.

Les attaques se concentrent principalement sur la ville de Gaza, où se sont réfugiés les Palestiniens qui refusent de quitter leurs terres malgré la famine et les massacres.

Selon l’agence de presse palestinienne WAFA qui cite des sources médicales, dix personnes ont été tuées ce matin alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire. Parmi les victimes, deux enfants.

Alors que ville de Gaza fait l’objet de frappes aériennes et terrestres incessantes, des centaines de milliers de Palestiniens refusent de partir.

Outre la ville de Gaza, les attaques israéliennes s’abattent également sur le centre et le sud de la zone côtière.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a confirmé avoir mené plus de 140 frappes aériennes sur Gaza au cours des dernières 24 heures.

La guerre génocidaire d’Israël contre Gaza a commencé le 7 octobre 2023, à la suite de l’opération surprise des combattants de la Résistance palestinienne baptisée « Tempête d'al-Aqsa » en réponse à la campagne de mort et de destruction israélienne contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie.

Depuis, au moins 65 502 Palestiniens ont perdu la vie et 167 376 autres ont été blessés dans les attaques israéliennes sur la bande de Gaza.

Les conditions à Gaza sont « absolument insupportables » (UNRWA)

Jeudi, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, le directeur général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a lancé un sévère avertissement concernant la situation humanitaire à Gaza.

A lire: Gaza enregistre le plus grand nombre d’enfants amputés au monde, alerte l’UNRWA

Lazzarini a déclaré que les conditions à Gaza étaient « absolument insupportables », qualifiant la situation de « l’enfer sous toutes ses formes possibles ».

« Je pense qu’il est toujours important, jour après jour, de nous rappeler l’évolution générale de la situation là-bas, afin de nous assurer que nous ne commençons pas à nous sentir dépassés ou indifférents », a expliqué Lazzarini.

Il a précisé que les conditions sont si désastreuses qu’« il est assez courant aujourd’hui d’entendre à Gaza que les gens rêvent simplement de pouvoir mourir dignement, plutôt que de subir ces souffrances ».

« Je pense qu’il est crucial de continuer à exprimer notre indignation totale face à ce qui se passe, et bien sûr, une partie de notre frustration réside dans le fait que cette indignation n’a pas encore été traduite en une action significative pour mettre fin à l’atrocité que nous enregistrons chaque jour », a-t-il dénoncé.

Il a appelé les dirigeants mondiaux à agir, indiquant qu’une classe entière d’enfants mourait chaque heure, tandis que de grandes quantités de nourriture sont bloquées à l’extérieur de Gaza.

Le responsable de l’UNRWA a critiqué la soi-disant Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis, la qualifiant d’instrument au service d’objectifs politiques et militaires.

Il a ajouté que le système humanitaire à Gaza est en train de s’effondrer et a demandé à Benjamin Netanyahu de mettre fin à cet « enfer ».

Il a souligné que seule une décision politique peut mettre fin aux souffrances des Palestiniens sur le territoire et rétablir un accès significatif à l’aide.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV