Dans une allocution télévisée à l’adresse de la nation, mardi soir, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fermement exclu toute négociation avec les États-Unis, qualifiant ce processus de « diktat » susceptible d’entraîner des pertes lourdes et irréparables pour l’Iran.
Négocier avec Washington n’aura aucun avantage, mais de graves atteintes à l’Iran a noté le Leader.
Rendant hommage aux martyrs de la guerre imposée de « Douze Jours », il a insisté sur l’importance de l’unité nationale, de l’enrichissement pacifique de l’uranium, comme étant le droit légitime du peuple iranien, et de la résilience face aux menaces américaines.
Il a rappelé que l’enrichissement de l’uranium est un processus scientifique complexe bénéfique pour la population et qu’après des décennies de pressions, l’Iran n’a pas cédé et ne cédera pas.
Il a averti que s’asseoir à la table des négociations reviendrait à accepter le diktat et les exigences coercitives américaines, notamment sur le programme balistique iranien.
Selon lui, aucune nation digne ne doit accepter de telles négociations sous la menace.
Le débat de ce mercredi 24 septembre se penche sur ce discours avec l’intervention de Bernard Cornut, géopolitologue français et Ali Khodabandeh analyste politique iranien.