Les attaques israéliennes sur le périmètre de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi et de l’hôpital ophtalmologique Saint John, dans la ville de Gaza, ont contraint ces établissements médicaux à suspendre leurs services, a déclaré le ministère de la Santé de la bande de Gaza dans un communiqué publié ce lundi 22 septembre.
L’hôpital pour enfants al-Rantissi a été gravement endommagé après avoir été directement bombardé par l’armée israélienne, mardi 16 septembre.
Les frappes israéliennes ont également détruit le centre de santé de la Société de secours médical dans la ville de Gaza.
Le ministère de la Santé a indiqué que les patients et les blessés éprouvent d’énormes difficultés pour aller à l’hôpital de campagne jordanien et l’hôpital al-Qods en raison des attaques incessantes de l’armée israélienne.
« Le régime d’occupation cible délibérément et systématiquement le système de santé dans la bande de Gaza dans le cadre de la politique de génocide qu’il mène contre le territoire », peut-on lire dans ledit communiqué.
« Aucun établissement ni hôpital ne dispose de routes sûres permettant aux patients et aux blessés d’y accéder », a-t-il ajouté
Dans ce texte, le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne a appelé toutes les parties concernées à assurer la protection des établissements de santé et du personnel médical.
Au mépris des critiques internationales, Israël a récemment lancé une invasion de grande ampleur de la ville de Gaza.
Pour rappel, l’entité a entamé, le 7 octobre 2023, sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération sans précédent Tempête d’Al-Aqsa contre le régime usurpateur, en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le début de l’agression israélienne, au moins 65 344 personnes, principalement des femmes et des enfants, sont tombées en martyr et plus de 166 795 autres ont été blessées.
La bande de Gaza est aux prises avec une famine massive provoquée par le blocus délibéré imposé par Israël à l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire.