La Russie critique vivement les pressions exercées par les États-Unis et les pays européens sur les membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU lors du vote sur un projet de résolution visant à empêcher le rétablissement des sanctions contre l’Iran.
Moscou estime que ce vote ne crée aucune obligation de rétablir ces sanctions, dénonçant une manipulation illégale de la résolution 2231 qui endosse l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et un usage politique du Conseil de sécurité à l’encontre de Téhéran.
La diplomatie russe, soutenue par la Chine, l’Algérie et le Pakistan, souligne que cette démarche risque d’aggraver les tensions nucléaires et appelle l’Occident à choisir entre la voie diplomatique et une escalade dangereuse au Moyen-Orient.
Arnaud Develay, juriste et analyste politique, nous donne ses premières impressions et décode les enjeux majeurs liés à cette évolution.