Le veto des États-Unis contre une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza a suscité une large condamnation, le mouvement de résistance Hamas dénonçant la complicité de Washington dans le génocide perpétré contre les Palestiniens.
Jeudi, les États-Unis, l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité disposant du droit de veto, ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza, marquant le sixième veto de ce type depuis le début du génocide mené par Israël il y a près de deux ans.
« L’utilisation du veto par l’administration américaine au Conseil de sécurité des Nations unies pour contrecarrer un projet de résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza représente une complicité flagrante et un partenariat total dans le crime de génocide commis par le régime d’occupation sioniste contre le peuple palestinien », a déclaré jeudi le Hamas.
Le mouvement a ajouté que le veto américain est « un feu vert à la poursuite des crimes de meurtre, de famine et de l’offensive criminelle brutale sur la ville de Gaza ».
Le débat de ce samedi 20 septembre se penche sur le sujet, avec l’intervention de Mohsen Abdelmoumen, analyste politique algérien et de Bernard Cornut, analyste politique français.