Le ministère iranien des Affaires étrangères a vigoureusement rejeté les allégations « infondées » portées contre la République islamique par les membres du Mécanisme de réponse rapide (MRR) du Groupe des Sept (G7) et ses membres associés.
Les États membres du Mécanisme de réponse rapide du G7, ainsi que les membres associés du groupe (Australie et Nouvelle-Zélande), ont accusé l'Iran, dans un communiqué publié vendredi, de mener une « répression transnationale et d'autres activités malveillantes ».
Dans un communiqué publié dimanche 14 septembre, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les allégations du G7, les qualifiant de sans fondement et de simple tentative de détourner l’attention, soulignant que porter de fausses accusations contre des personnes chargées de protéger la sécurité nationale de l’Iran constitue une déformation flagrante de la réalité.
Il a qualifié l’approche du G7 de tentative malhonnête des mêmes entités dont les actions illégales et déstabilisatrices dans diverses régions, notamment en Asie de l’Ouest, ont alimenté l’anarchie et intensifié l’insécurité.
Le communiqué souligne que les États-Unis et les autres membres du G7 – dont le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni – doivent être tenus pour responsables de leur impact négatif sur la stabilité régionale et mondiale, en particulier en raison de leur implication dans les violations flagrantes du droit international par le régime israélien, y compris le droit international humanitaire et les droits de l’homme en Palestine, ainsi que de leur soutien à des organisations terroristes abjectes.
Au moment où le régime sioniste, qui bénéficie du soutien tous azimuts des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France et d’autres signataires du communiqué anti-iranien, commet des massacres et un génocide dans les territoires palestiniens occupés, et engage des guerres permanentes contre les pays de la région, la publication de tels communiqués n’a pour but que de détourner l'attention de l’opinion publique du « crime du siècle » et d’occulter la complicité de ses sponsors dans ce génocide, indique le communiqué
Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que ceux qui formulent de telles « déclarations irresponsables » doivent abandonner leurs attitudes coloniales et suprémacistes obsolètes, et rectifier leurs politiques illégales et erronées envers l’Iran et la région, au lieu de continuer à rejeter la faute sur les autres.
