TV

L'Institut Weizmann, dévasté par les récentes frappes iraniennes, est confronté à un isolement croissant à l'échelle internationale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Dégâts causés à l'institut Weizmann des Sciences par une frappe de missile iranienne, le 19 juin 2025. ©Reuters

Les récentes frappes de missiles iraniennes menées en juin dernier en réponse à la guerre des 12 jours imposée par le régime sioniste, ont dévasté l’Institut Weizmann d'Israël, détruisant 50 laboratoires.  

Dans une interview accordée à la chaîne israélienne Channel 12, le directeur du Conseil scientifique de l'Institut Weizmann d'Israël, a révélé que le centre de recherche avait subi de lourdes destructions lors des représailles iraniennes et qu'il était désormais confronté à un isolement croissant de la part de la communauté universitaire internationale.

Davidzon a déclaré que l'institut avait été frappé directement par deux missiles iraniens, causant « d'énormes dégâts aux capitaux, aux matériaux et aux résultats expérimentaux, qui ne peuvent être reproduits ». 

Il a confirmé que 50 laboratoires avaient été entièrement détruits, laissant de nombreux étudiants et chercheurs sans équipement ni résultats pour poursuivre leurs travaux.

Ailleurs dans ses remarques, Davidzon a souligné que l'Institut, longtemps perçu comme l'une des institutions scientifiques israéliennes les plus connectées à l'international, est désormais de plus en plus boycotté par les universités et les centres de recherche étrangers.

« Tout ce qui a été construit au fil des décennies s'effondre à cause de la guerre à Gaza », a-t-il déclaré. « Même nos amis proches nous disent qu'ils ne peuvent plus travailler avec Weizmann. »

Ces remarques interviennent alors que de prestigieuses institutions européennes ont rompu, ces derniers mois, leurs liens avec le monde universitaire israélien en réaction à la poursuite de la guerre génocidaire à Gaza.

À titre d’exemple, l'Université de Gand, en Belgique, a mis fin à ses partenariats avec trois organismes de recherche israéliens, invoquant des violations de sa politique en matière de droits de l'homme. Aux Pays-Bas, l’Université Radboud, a cessé sa coopération avec l'Université de Tel Aviv et l'Université hébraïque, tandis que l'Université d'Utrecht a suspendu toute nouvelle collaboration. L'Université Érasme de Rotterdam a également gelé ses relations avec plusieurs institutions israéliennes.

Ces décisions s'inscrivent dans une vague croissante de boycotts universitaires et culturels, témoignant de l'isolement croissant d'Israël dans l'enseignement supérieur mondial.

 

Le directeur a averti que les conséquences de ce boycott s'étendent au-delà de la recherche, soulignant que de nombreuses industries israéliennes dépendent des connaissances et de l'expertise issue de partenariats internationaux.

« Nous sommes les premiers à constater les résultats de ce boycott », a-t-il déclaré, mettant en garde contre les retombées à long terme sur la science et l'industrie.

En juin, l’Iran a mené l’opération « Vraie Promesse III » contre l'entité sioniste, en représailles aux attaques israéliennes sur le territoire iranien ayant causé des victimes civiles et militaires. Les frappes de missiles iraniennes ont ciblé, entre autres, l’Institut Weizmann des Sciences ainsi que des cibles stratégiques à Haïfa, Beer-Sheba et dans le Néguev, provoquant des dégâts considérables à Tel-Aviv et dans le centre de la Palestine occupée. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV