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Intensification des frappes israéliennes sur la bande de Gaza ; le bilan des martyrs s’alourdit

Des Palestiniens s’enfuient après que des tirs israéliens ont touché des immeubles de la ville de Gaza, principale ville de l’enclave palestinienne, le 5 septembre 2025. ©AP

Au cours des dernières 24 heures, au moins 68 Palestiniens sont tombés en martyr dans la bande de Gaza, portant le nombre total des victimes de la guerre génocidaire israélienne, depuis octobre 2023, à plus de 64 368.

Lors d’une frappe aérienne meurtrière sur la ville de Gaza et Khan Younès au moins neuf Palestiniens ont perdu la vie, dont huit lorsqu’un bâtiment résidentiel a été touché dans le quartier de Cheikh Radwan. Un enfant a été tué dans l’attaque israélienne qui a visé un véhicule dans le camp d’al-Mawassi à Khan Younès, a fait savoir ce samedi 6 septembre l’agence de presse palestinienne WAFA.

À la suite du bombardement israélien sur un centre de distribution d’aide humanitaire au sud de Wadi Gaza, dans le centre de la bande de Gaza, deux autres Palestiniens ont été tués et au moins 17 autres blessés, a rapporté WAFA.

Peu de temps après, six autres Palestiniens qui attendaient de l’aide humanitaire ont été tués par des tirs israéliens près d’un centre de distribution au sud-ouest de la ville de Khan Younès, toujours selon la même source.

Par ailleurs, les sources d’information palestiniennes ont rapporté que l’armée israélienne a délibérément frappé, ce samedi, la tour Al-Soussi, immeuble résidentiel abritant de nombreux Gazaouis déplacés. Viser les immeubles à hauteur, notamment les tours résidentielles, c’est devenu monnaie courante depuis que l’armée israélienne a fait part dernièrement de son intention de conquérir la ville de Gaza.

Ceci tombe alors que le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment approuvé l’« Opération Chariots de Gédéon II », une offensive d’envergure dans le but de prendre le contrôle de la ville de Gaza. Cette décision a été prise dans le déni total de la pression internationale sur le régime israélien en raison de la catastrophe humanitaire dans l’enclave palestinienne.

Cependant, la majorité des responsables et analystes de l’armée du régime ont mis en garde contre les conséquences de l’occupation de la ville de Gaza, la décrivant comme un bourbier sanglant pour l’armée israélienne.

De leur côté, les responsables humanitaires des Nations Unies ont averti que des plans de Netanyahu plongeront l’enclave palestinienne dans une nouvelle escalade meurtrière de violence.

Dans ce droit fil, il est à noter que l’Association internationale des chercheurs sur le génocide (AICG) – qui compte environ 500 membres dans le monde, dont plusieurs experts de l’Holocauste – est la plus grande organisation professionnelle de ce type. Elle a rendu publique, lundi 1er septembre, une résolution adoptée par 86 % des votants dans laquelle elle affirme que « les politiques et actions d’Israël à Gaza correspondent à la définition juridique du génocide ».

En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Le régime israélien est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre sur le territoire côtier assiégé.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV