Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a appelé à un renforcement des relations bilatérales et à une coopération élargie avec l’Irak voisin, compte tenu de l’évolution de la situation mondiale.
M. Larijani a lancé cet appel lors d’une rencontre samedi 6 septembre avec Seyyed Ammar Hakim, haut dignitaire chiite irakien et chef du Mouvement national de la sagesse, en visite officielle à Téhéran.
« Compte tenu de la situation actuelle, la coopération entre l’Iran et l’Irak doit devenir plus objective et concrète », a déclaré le haut responsable iranien de la sécurité.
M. Larijani a également qualifié l’Irak de pays ami et fort dans la région, jugeant la coopération entre Téhéran et Bagdad de stratégique.
De son côté, Ammar Hakim a déclaré que l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, contrairement aux calculs de l’entité sioniste, avait renforcé la puissance de la République islamique en Asie de l’Ouest, après quoi les musulmans ont salué le rôle dominant de l’Iran.
« Aujourd’hui, le comportement pervers du régime sioniste concernant le concept de “Grand Israël” montre clairement que l’Iran a eu raison de qualifier Israël de tumeur cancéreuse. La région entière est désormais sensible à l’aventurisme d’Israël », a affirmé le dirigeant irakien.
Le 13 juin, le régime israélien a lancé une agression illégale et non provoquée contre l’Iran, assassinant de nombreux hauts gradés, scientifiques nucléaires et citoyens ordinaires.
L’Iran a riposté en moins de 24 heures par un déluge de missiles et de drones, suivi d’une série d’opérations de représailles dans le cadre de l’Opération « Vraie Promesse III ».
Les États-Unis sont entrés en guerre au nom d’Israël le 22 juin, lorsque leurs bombardiers ont frappé trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante du droit international.
En réponse, l’Iran a lancé une frappe de missiles sur la base aérienne d’Al Udeid au Qatar, la plus grande base aérienne militaire américaine en Asie de l’Ouest, en état de légitime défense.
Le régime israélien, acculé, a été contraint d’accepter unilatéralement un accord de trêve le 24 juin.
Ali Larijani et Ammar Hakim ont également discuté des derniers développements régionaux, des relations bilatérales entre l’Iran et l’Irak, de l’accord de sécurité entre Bagdad et Téhéran, et de la coopération conjointe visant à renforcer la stabilité et la sécurité de la région.