Les forces armées yéménites ont lancé des frappes de missiles et de drones contre deux cibles israéliennes sensibles dans le cadre de leurs opérations pro-palestiniennes les plus récentes.
Les forces yéménites ont fait part de ces opérations dans un communiqué mercredi, identifiant les cibles comme un lieu « sensible » à l'est de la ville sainte occupée de Qods et un lieu « vital » situé dans le port occupé de Haïfa.
Les cibles ont été respectivement frappées à l’aide d’un missile balistique hypersonique « Palestine-2 » et d’un drone chargé d’explosifs.
Les deux opérations ont atteint leurs objectifs avec succès, ont-elles noté, ajoutant que la première frappe « a provoqué la fuite de millions de sionistes usurpateurs vers des abris ».
Les forces yéménites ont déclaré avoir mené ces frappes de solidarité à la veille du jour anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Elles ont loué le Prophète de l’Islam pour avoir initié les musulmans à « soutenir les opprimés, à s’opposer aux ennemis de l’Oumma et à rejeter toute allégeance à leur égard ».
« Il les a unis (les fidèles) en un seule Oumma islamique et les a conduits à la gloire, à la force et à la victoire. »
Pour terminer, les forces armées yéménites ont promis un engagement continu envers la cause de la nation yéménite en poursuivant leurs frappes tant que le régime israélien poursuivra sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qui dure depuis octobre 2023.
Les opérations, ont-elles ajouté, se poursuivront également jusqu’à ce que le régime lève son blocus quasi-total imposé au territoire palestinien.
Le génocide perpétré par Israël à Gaza a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 63 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis son début.
Les forces yéménites ont mené des centaines d’opérations pro-palestiniennes contre de nombreuses cibles israéliennes depuis le début de la guerre.
Cette campagne a mis le régime sioniste devant un blocus naval économiquement paralysant, ainsi qu’un blocus aérien qui a contraint de nombreuses compagnies aériennes de suspendre leurs vols vers les territoires palestiniens occupés.
